Le début de saison vire au cauchemar pour les deux clubs parisiens de Top 14. Après quatre journées décevantes, le Stade Français et le Racing 92 sont déjà sous pression.
Entre crises internes, manque de résultats et un calendrier qui ne leur laisse aucun répit, les deux équipes sont à un tournant de leur saison. Ce weekend, elles jouent peut-être leur survie dans la course au Top 6.
Stade Français : tensions internes et remise en question d’un projet
Le Stade Français, déclaré prétendant au titre en début de saison, déçoit largement. L’équipe parisienne, qui comptait imposer son rythme dès les premières journées, affiche un bilan médiocre avec seulement deux victoires en quatre matchs. Ce qui aurait pu être une mauvaise passe classique pour une équipe ambitieuse se transforme en véritable crise après la mise à l’écart de l’entraîneur en chef Karim Ghezal, à peine quelques mois après son arrivée.
Ce départ soudain révèle des tensions profondes au sein du club. Laurent Labit, qui partageait jusque-là les commandes avec Ghezal, se retrouve seul à la tête d’un groupe en manque de certitudes. Le Stade Français n’a plus le droit à l’erreur et le match de ce weekend contre le MHR devient crucial. Une nouvelle contre-performance plongerait le club parisien dans une crise ouverte, où les ambitions de Top 6 risquent de s’évanouir dès l’automne.
Labit a d’ailleurs exprimé la difficulté de créer une cohésion dans ce contexte : « Il y avait des dysfonctionnements dans l’organisation. Pour avancer, il fallait changer ». Mais est-ce suffisant pour relancer la machine parisienne ? L’équipe, en panne d’idées, doit impérativement montrer un autre visage face à Montpellier.
Racing 92 : le fantôme d’une crise face à un ami devenu adversaire
Le Racing 92 vit une situation tout aussi préoccupante. Avec trois défaites en quatre matchs, le club francilien semble marcher sur un fil. Ce weekend, les hommes de Stuart Lancaster affrontent le RC Vannes, un club pourtant ami, mais qui pourrait bien précipiter leur chute. Le Racing n’a plus de marge, et chaque défaite compromet un peu plus leurs chances d’atteindre les places qualificatives pour les phases finales.
Le lien entre le Racing 92 et le RC Vannes est pourtant fort. Né d’une relation amicale entre Jacky Lorenzetti et Olivier Cloarec, le club breton a bénéficié de nombreux prêts de joueurs franciliens ces dernières années. Malgré ces relations fraternelles, le RCV pourrait jouer le rôle de bourreau ce weekend. Une défaite du Racing face à Vannes marquerait une nouvelle étape dans la descente aux enfers d’une équipe au bord de l’explosion.
Les Ciel et Blanc sont dans l’urgence. Chaque match devient une finale. Mais le Racing est-il capable de surmonter ses difficultés dans un contexte aussi tendu ? L’arrivée de Stuart Lancaster à la tête de l’équipe avait suscité de grands espoirs, mais pour l’instant, la mayonnaise ne prend pas. Si le Racing continue de décevoir, c’est tout le projet du club qui pourrait être remis en question.
Un début de saison sous haute tension
Cette 5e journée du Top 14 s’annonce donc comme un tournant pour les deux clubs parisiens. Si la situation n’est pas encore désespérée, elle est déjà critique. Le Stade Français et le Racing 92 sont à la recherche de résultats, mais aussi de confiance, et peut-être même d’une nouvelle dynamique.
Le Stade Français doit composer avec des tensions internes qui fragilisent son projet à long terme. La crise de confiance au sein du groupe et les changements de staff risquent de peser sur les performances immédiates. Contre un MHR lui aussi en quête de certitudes, une victoire serait une bouffée d’oxygène indispensable pour relancer la saison.
Du côté du Racing 92, la situation est encore plus pressante. Après un début de saison catastrophique, une nouvelle défaite pourrait plonger le club dans une crise dont il serait difficile de sortir. Le match contre Vannes, un club proche sur le plan relationnel, pourrait se transformer en piège. Les Racingmen n’ont plus le choix : ils doivent impérativement gagner pour éviter que cette saison ne tourne à la débâcle.
Des clubs parisiens déjà dos au mur
Pour les deux clubs parisiens, l’heure est grave. Ce weekend, leurs résultats pourraient avoir des conséquences importantes sur la suite de la saison.
Une victoire pourrait relancer la machine, mais une défaite serait dévastatrice. Les espoirs de Top 6, pourtant affichés en début de saison, pourraient bien être enterrés en cas de nouvel échec. Gros weekend en perspectives pour ces 2 clubs…
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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