La collaboration entre Jono Gibbes et le LOU Rugby a pris fin brutalement, moins de six mois après son arrivée. Recruté cet été comme consultant, l’entraîneur néo-zélandais quitte ses fonctions, une décision qui tombe à un moment critique pour le club.
Une mission avortée pour redresser le LOU
Arrivé pour épauler Fabien Gengenbacher, Jono Gibbes avait pour objectif d’aider le LOU à retrouver son rang dans le Top 14 après une saison 2023-2024 décevante. Mais après seulement quelques mois de collaboration, la situation reste alarmante. Le club lyonnais, actuel avant-dernier du championnat, a enchaîné une série de défaites qui met en lumière les difficultés du staff à mobiliser l’équipe.
Malgré quelques semaines de travail sur place et un suivi à distance depuis la Nouvelle-Zélande, les résultats espérés n’ont pas suivi.
Pourquoi Jono Gibbes part-il si tôt ?
Selon le communiqué officiel du LOU, Jono Gibbes quitte Lyon pour des raisons personnelles et professionnelles. Déjà membre du staff des Chiefs, franchise néo-zélandaise de Super Rugby, Gibbes est rappelé en urgence pour pallier le décès d’un membre clé du staff et le départ de leur entraîneur des avants. Cette situation exceptionnelle l’empêche de poursuivre son engagement à distance avec le LOU.
Ce départ précipité met en lumière les limites d’une collaboration à mi-temps, un modèle qui a montré ses failles dans un contexte aussi exigeant que celui du Top 14.
Un coup dur pour le LOU
Ce départ intervient à un moment où le LOU traverse une période délicate. Après une nouvelle défaite à Pau (29-15), l’équipe pointe à la treizième place du championnat, avec une défense fragilisée et des cadres blessés. Les ambitions affichées en début de saison par le président Yann Roubert semblent s’éloigner, et les critiques s’intensifient.
Fabien Gengenbacher, lucide sur la situation, a récemment reconnu les difficultés à relancer un groupe en perte de repères. Le départ de Jono Gibbes ajoute une couche supplémentaire à ce climat de tension.
Quel avenir pour le club lyonnais ?
Le LOU doit désormais rebondir sans Jono Gibbes, en trouvant des solutions internes ou en réorganisant son staff. Ce défi s’annonce d’autant plus complexe que le championnat est impitoyable et que le spectre de la relégation devient une menace sérieuse.
Pour les supporters et les dirigeants, la priorité est claire : retrouver une dynamique avant qu’il ne soit trop tard.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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