La justice argentine a tranché : Hugo Auradou et Oscar Jégou, accusés de « viol aggravé », bénéficient d’un non-lieu (Figaro). Les charges retenues contre les deux internationaux français sont abandonnées, mais la plaignante a déjà annoncé son intention de faire appel.
Une décision qui soulage les joueurs
L’affaire remonte à une soirée dans une discothèque à Mendoza, en Argentine. Ce soir-là, Hugo Auradou et Oscar Jégou auraient rencontré Soledad, une femme de 39 ans, qui les a accusés de l’avoir agressée sexuellement. Après des mois d’instruction, la juge en charge du dossier a estimé qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour poursuivre les deux joueurs.
Plusieurs éléments ont joué en leur faveur : des images de vidéosurveillance, des témoignages qui contredisent les accusations, et une expertise psychiatrique jugeant le récit de la plaignante « incohérent et invraisemblable ». Les vidéos montrent notamment que la plaignante aurait eu plusieurs opportunités de quitter l’hôtel ou d’alerter le personnel, ce qu’elle n’a pas fait.
Un appel attendu dans les prochaines semaines
Malgré cette décision, l’affaire n’est pas encore close. Les avocats de Soledad ont confirmé leur intention de faire appel. La suite se jouera devant une cour pénale collégiale qui devra soit confirmer le non-lieu, soit rouvrir l’instruction. Mais pour de nombreux observateurs, un retournement de situation semble improbable.
Les joueurs, de leur côté, n’ont jamais dévié de leur ligne de défense, clamant leur innocence depuis le début. Leurs avocats ont aussi pointé des incohérences dans les déclarations de la plaignante, notamment autour de l’idée de « consentement a posteriori », un concept juridiquement inexistant.
Reprise du rugby, mais des séquelles
Depuis leur retour en France en septembre, Hugo Auradou et Oscar Jégou ont repris avec leurs clubs respectifs. Auradou a rejoué avec la Section Paloise, tandis que Jégou a retrouvé le terrain avec La Rochelle. Mais cette affaire leur a coûté cher, notamment leur participation à la tournée d’automne avec le XV de France.
Si l’appel confirme le non-lieu, ce serait la fin d’une saga judiciaire qui a marqué le rugby français. En attendant, les deux joueurs restent suspendus à une décision qui pourrait définitivement tourner la page de cet épisode sombre.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
{% endif %}
{% if excerpt %}