Le petit prodige du Racing 92, Nolann Le Garrec, fait sensation dans le monde du rugby. Le demi de mêlée s’est confié à Rugbyrama sur sa vie au club et son parcours depuis qu’il a débarqué chez les pros.
Rester ou partir ? Le dilemme
À 21 ans, Le Garrec arrive en fin de contrat avec le Racing en juin 2025. Et pour l’instant, c’est le flou total ! “Rien n’est signé, je suis ouvert”, a-t-il lâché, laissant tout le monde dans l’expectative.
Le gamin a quand même une belle histoire avec le Racing : “Le Racing m’a fait confiance très jeune. J’ai une histoire avec ce club”. Mais bon, il ne ferme aucune porte et se dit “à l’écoute de toutes les opportunités”.
Owen Farrell débarque : ça promet !
Le Garrec a aussi parlé de l’arrivée du gros poisson Owen Farrell au Racing 92. Et il a l’air plutôt emballé :
“Il inspire le respect. Il a une aura, un leadership naturel… C’est impressionnant. Sur ces aspects-là, je vais beaucoup apprendre avec lui”.
Notre Nolann national a même remarqué que Farrell n’était pas le robot qu’on croit : “Il a deux facettes. Celle du terrain, où il est très froid, tueur, vide d’émotions… Et l’autre : je l’ai trouvé très ouvert, lorsque je l’ai rencontré”.
De bizut à leader en herbe
Le Garrec s’est remémoré ses premiers pas chez les grands à 17 ans. Pas facile de trouver sa place :
“Quand tu rentres dans un vestiaire pro à 17 ans, tu n’as pas tous les codes. A l’époque, je jouais avec Donnacha Ryan, qui avait 36 ans. Il était compliqué pour moi de me situer, de trouver le bon comportement vis-à-vis de grands joueurs”.
Mais le petit gars a bien grandi depuis : “On m’a fait comprendre que j’étais un membre du groupe à part entière. Les gros avaient besoin de me sentir avec eux. J’ai évolué, là-dessus. Et puis j’ai pris de l’assurance, je me suis ouvert”.
Un ado au milieu des rugbymen
Le parcours de Le Garrec, c’est pas du classique. À 14 piges, il débarque au centre de formation du Racing 92 :
“J’ai quitté ma famille très tôt. A 14 ans, j’étais au centre de formation du Racing. Du coup, je ne sortais pas et n’en ressentais pas le besoin. Je n’ai pas touché une goutte d’alcool jusqu’à l’âge de 18 ans”.
Mais pas de regrets pour autant : “Je n’ai pas l’impression d’être passé à côté de ma jeunesse”.
Sous les feux de la rampe
Le Garrec a aussi causé de son image et des réseaux sociaux. Il essaie de rester cool avec les fans, même s’il se prend parfois des critiques en pleine poire.
Il sait qu’il peut paraître un peu hautain sur le terrain : “On me l’a déjà dit. Mais je ne suis pas le seul et c’est peut-être juste le masque que je porte lorsque j’entre sur le terrain”.
Pour lui, c’est une question de confiance : “Au rugby, je suis là pour donner de la confiance à mon équipe et si je parais fébrile aux yeux des adversaires ou de l’arbitre, ça va desservir tout le monde”.
Bref, l’avenir de Nolann Le Garrec reste un gros point d’interrogation, mais une chose est sûre : le gamin a de beaux jours devant lui, que ce soit au Racing 92 ou ailleurs !
Source : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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