L’ancien arbitre gallois Nigel Owens, a balayé du revers de la main l’idée d’un système de promotion–relégation entre la lanterne rouge du 6 nations, le Pays de Galles et le vainqueur du Rugby Europe Championship, la Géorgie.
Nigel Owens répond à Cockerill
Richard Cockerill, sélectionneur de la Géorgie avait émis l’idée de match de barrage entre le dernier du 6 Nations et le vainqueur du Rugby Europe Championship. Une nouvelle fois vainqueurs dans la compétition rassemblant les équipes du Tiers 2 européen, les Lelos n’en finissent plus d’écraser une compétition, qui, il est vrai, n’est pas de leur niveau.
Forcément, ces déclarations ont fait réagir et notamment l’ancien arbitre international, le Gallois Nigel Owens. Pour Wales Online, ce dernier s’est fermement opposé à un système de promotion-relégation et à l’idée d’une confrontation entre le Pays de Galles, encore une fois dernier du 6 Nations et la Géorgie. Et ce bien, que le XV du Poireau vient de décrocher sa deuxième cuillère de bois de suite et enchaîné une 17e défaite consécutive : « En fait, une chose m’a vraiment agacé la semaine dernière, c’est l’appel pour que le Pays de Galles affronte la Géorgie dans un match de promotion/relégation du Tournoi des Six Nations et renonce potentiellement à sa place dans le tournoi […] Permettez-moi d’être parfaitement clair sur une chose : le Tournoi des Six Nations n’est pas un tournoi où la promotion et la relégation devraient se produire. Vous ne pouvez tout simplement pas vous débarrasser d’une équipe ou avoir différentes équipes qui entrent et sortent. »
Selon lui, les six nations sont indispensables pour la viabilité du Tournoi. L’ex arbitre aux 100 matchs internationaux poursuit : « Il serait ridicule que la Géorgie remplace le pays de Galles dans le Tournoi des 6 Nations, laissez-le tranquille […] Il doit rester tel quel, avec le Pays de Galles, l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande, l’Italie et la France. Peu importe qui c’est, que ce soit la Géorgie, l’Espagne, le Portugal ou même l’Afrique du Sud, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, nous ne pouvons pas les avoir pour remplacer l’une des six équipes principales ». Selon lui, les personnes qui souhaitent du changement ne prennent en compte l’histoire autour de la compétition européenne. Outre l’historique, ce sont aussi tous les évènements autour qui ont une importance capitale : « Cardiff est toujours en effervescence les jours de match et c’est une atmosphère pas comme les autres, quel que soit le résultat. Je ne vois pas en quoi le fait de remplacer un voyage à Cardiff par un voyage à Tbilissi va aider le tournoi dans son ensemble ».
Des paroles qui risquent une fois de plus faire réagir. Pour l’instant, un match de barrage n’est pas à l’étude.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !