Le Stade Niçois a créé la surprise dès la 2e journée de Pro D2 en s’imposant sur la pelouse d’Agen (16-12). Un exploit qui illustre les ambitions du promu azuréen, dont le budget a augmenté de 30% à l’intersaison.
Un coup d’éclat qui marque les esprits
“Nous n’avions aucune pression. C’est le SUA qui l’avait“, a déclaré le capitaine niçois Tom Murday après le match, cité par Charente Libre. L’ancien deuxième ligne d’Agen (2015-2020) connaissait bien l’adversaire, ce qui a sans doute aidé son équipe à déjouer les pronostics.
Cette victoire à l’extérieur dès la 2e journée n’est pas passée inaperçue dans le monde du rugby. Elle démontre que Nice, malgré son statut de promu, a les moyens de rivaliser avec des équipes plus expérimentées de Pro D2. Le club azuréen a su mettre à profit sa connaissance du jeu agenais et sa fraîcheur de néo-promu pour créer la surprise.
Une stratégie de recrutement bien pensée
Si l’objectif affiché reste le maintien, Nice ne s’interdit rien cette saison. Le club a misé sur la continuité en conservant une grande partie de son effectif, tout en se renforçant à des postes clés :
- Thomas Ross (pilier, ex-Waratahs)
- Jordan Taufua (3e ligne, ex-Lyon)
- Thomas Daly (centre irlandais, ex-Connacht)
- Christiaan Erasmus (ailier sud-africain, ex-Nevers)
Ces recrues apportent de l’expérience et une plus-value technique à un groupe déjà soudé. Le mélange entre joueurs confirmés et jeunes talents locaux pourrait s’avérer payant sur la durée d’une saison de Pro D2.
Un nouveau souffle grâce aux investisseurs
L’intersaison a été marquée par l’arrivée aux commandes de Jean-Baptiste Aldigé, ex-président de Biarritz, accompagné du fonds d’investissement Gavekall. Résultat : le budget prévisionnel est passé de 6,5 à 8,5 millions d’euros.
Ce changement de dimension s’est aussi traduit par la nomination de Matthew Clarkin comme directeur sportif. L’ancien président emblématique Régis Brandinelli reste impliqué en tant que président du comité de surveillance.
Cette augmentation significative du budget permet au club de se structurer et de se donner les moyens de ses ambitions. L’arrivée d’Aldigé et de son réseau pourrait également faciliter de futurs recrutements.
Des perspectives à long terme enthousiasmantes
Si le maintien est l’objectif à court terme, le club ne cache pas ses ambitions sur le long terme. “Pourquoi pas l’amener parmi l’élite du rugby français à plus ou moins longue échéance“, peut-on lire dans l’article de Charente Libre.
Cette vision à long terme témoigne de la volonté des dirigeants de faire de Nice une place forte du rugby français. Le potentiel économique de la région et l’engouement autour du club laissent penser que ce projet n’est pas utopique.
Nice aura l’occasion de confirmer ses bonnes dispositions dès vendredi, avec la réception de Soyaux-Angoulême pour le compte de la 3e journée de Pro D2. Un match qui sera scruté de près par les observateurs, curieux de voir si le Stade Niçois peut enchaîner un deuxième succès consécutif.
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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO