La rupture entre Nepo Laulala et le Stade Toulousain, c’est officiel. Et elle se fait dans une ambiance plus que tendue. Arrivé en grande pompe après la Coupe du monde 2023, le pilier néo-zélandais repart par la petite porte, sans vraiment avoir laissé sa trace sur le terrain… mais avec un dernier geste sur Instagram qui en dit long.
Un All Black à Toulouse, sur le papier ça faisait rêver…
À son arrivée en provenance des Blues, Laulala débarquait avec un CV long comme le bras. Des capes avec les All Blacks, de l’expérience à revendre, un profil parfait pour encadrer un pack toulousain déjà bien garni. Le club l’avait recruté pour sécuriser le poste de pilier droit, parfois orphelin de solutions depuis les départs successifs et les blessures. Sauf que l’idylle n’a jamais vraiment commencé.
En quelques apparitions, Laulala n’a pas convaincu. Et très vite, la tuile : une rupture du tendon d’Achille. Saison terminée avant même d’avoir commencé. Depuis, silence radio. Jusqu’à ce mois de juin 2025, où le Stade acte officiellement la fin de son aventure.
Un emoji vomi pour dire au revoir
Dimanche, le club publie un message poli de remerciements, comme c’est l’usage. “Merci Nepo Laulala”, accompagné d’un visuel sobre. Jusque-là, tout va bien. Mais l’ancien All Black, lui, ne digère pas. Il reprend le visuel sur Instagram, y ajoute un emoji tête verte prête à vomir… et publie sans un mot.
Le message est clair : ça ne passe pas. Pas besoin d’interview ou de communiqué, ce petit dessin suffit à faire comprendre que le joueur a vécu cette fin de collaboration comme une vraie déception. Peut-être plus encore.
Ce que ça dit du climat actuel à Toulouse
Ce genre de sortie n’arrive pas par hasard. Et elle soulève des questions. Si un joueur aussi expérimenté termine son passage au club avec un tel ressenti, c’est qu’en coulisses, la relation n’était pas au beau fixe. Il y a eu un décalage entre l’accueil initial et la gestion de sa blessure ? Le joueur s’est-il senti mis de côté trop rapidement ? Ou est-ce simplement la frustration d’un sportif privé de terrain et largué en silence ?
En tout cas, cette séquence renvoie une image peu reluisante à un moment où le Stade Toulousain aurait bien besoin de sérénité.
Toulouse veut tourner la page, vite
Le club a sans doute voulu faire les choses proprement, sans bruit. Mais le contre-feu déclenché par Laulala rappelle que toute séparation mal gérée peut laisser des traces. Désormais, l’idée est claire : refermer vite ce chapitre pour éviter que ça ne déborde.
Dans le fond, ce départ illustre une tendance plus large : celle d’un recrutement étranger qui n’a pas toujours porté ses fruits ces deux dernières saisons à Toulouse. Entre blessures, adaptation difficile ou manque d’impact, certains paris n’ont pas payé.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO