Le Montpellier Hérault Rugby traverse une période délicate en ce début de saison. Après quatre journées de Top 14, le club héraultais pointe à une inquiétante 10e place au classement. Face à cette situation préoccupante, Benoît Paillaugue, fraîchement nommé entraîneur, n’y va pas par quatre chemins et compte bien bousculer les habitudes.
Un constat sans appel
“Ces discours où on me dit que tout va bien, ça m’horripile”, lâche d’emblée Paillaugue. L’ancien demi de mêlée ne mâche pas ses mots pour décrire l’état d’esprit qu’il a trouvé à son arrivée. Il pointe du doigt une culture du club jugée trop laxiste, où la pression sur les joueurs semble inexistante.
Le match contre Bayonne, soldé par une défaite 27-26, illustre parfaitement les maux dont souffre l’équipe selon lui. “La première mi-temps était inacceptable”, fustige-t-il, avant d’ajouter que son groupe manque cruellement de maturité dans la gestion des fins de rencontre.
Changer les mentalités, retrouver une identité
Pour Paillaugue, il est grand temps de réagir. Son objectif ? Transformer l’image d’une équipe “à réaction” en celle d’un groupe redoutable, difficile à manœuvrer. “Je veux qu’on redevienne une équipe casse-couilles”, affirme-t-il sans détour.
Cette métamorphose passe par plusieurs axes :
- Insuffler une “pression positive” au sein du groupe.
- Développer le leadership chez certains joueurs.
- Trouver un équilibre entre défense, conquête et jeu d’attaque.
- Intégrer rapidement les nouvelles recrues malgré le contexte difficile.
Un environnement à apprivoiser
Le nouvel entraîneur montpelliérain ne se voile pas la face : l’environnement du club est “compliqué”, avec une “mauvaise presse” à gérer. Loin de se laisser abattre, il compte transformer ces difficultés en force pour son équipe.
Paillaugue n’hésite pas à bousculer les habitudes, quitte à froisser quelques ego. Il fustige les discours trop positifs malgré les défaites et appelle de ses vœux plus d’exigence et de “rage de vaincre”.
Un virage à négocier
Le discours musclé de Benoît Paillaugue marque un tournant potentiel dans l’approche du MHR. Reste à savoir si les joueurs adhéreront à cette nouvelle philosophie et si elle portera ses fruits sur le terrain. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir du club héraultais.
Source : Midi Libre
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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