Mohed Altrad, président du MHR, réfléchit sérieusement à une candidature aux municipales de 2026 à Montpellier. L’homme d’affaires, déjà bien ancré dans le paysage local, ne cache plus son agacement face à la gestion actuelle de la ville.
Un premier pas vers la mairie ?
Invité de Sud Radio, Altrad a lâché une phrase qui fait déjà parler : “Je suis un Montpelliérain, je suis qualifié pour parler de la politique à Montpellier. Les élections, j’y réfléchis, je ne dis pas non.”
Jusqu’ici concentré sur le rugby et ses affaires, le patron du groupe Altrad semble prêt à franchir un cap. Il ne mâche d’ailleurs pas ses mots sur le bilan du maire Michaël Delafosse, qu’il juge “pas très bon”. Selon lui, l’édile “n’est pas au service de la sécurité, il est au service de lui-même”. Ambiance.
Le @MHR_officiel ne peut plus jouer au GGL Stadium : "Le rugby n'intéresse pas la ville et la métropole de Montpellier. Dans deux semaines, on reçoit Castres et on ne sait pas où on va jouer !" déplore Mohed Altrad #LaVéritéEnFacehttps://t.co/AjWvKSBS3L pic.twitter.com/fwD2jSeh7n
— Sud Radio (@SudRadio) February 18, 2025
Le MHR mis à l’écart ?
Cette montée en puissance politique n’arrive pas par hasard. Ces derniers temps, les tensions entre Altrad et la mairie sont de plus en plus marquées. Dernier épisode en date : le MHR ne sait même plus où jouer ses matchs à domicile.
“Le rugby n’intéresse pas la ville et la métropole de Montpellier. Dans deux semaines, on reçoit Castres et on ne sait pas où on va jouer !” a-t-il lâché, visiblement agacé.
Un désaccord profond qui pourrait bien le pousser à prendre les commandes de la ville pour défendre ses idées… et son club.
Une vraie chance en 2026 ?
Si Altrad se lance, il aura face à lui un Michaël Delafosse bien installé, mais contesté. Avec son profil d’entrepreneur à succès et son investissement de longue date dans la ville, il pourrait séduire une partie des Montpelliérains.
Mais transformer une ambition en une vraie dynamique politique, c’est un autre défi. Il lui faudra un projet concret, des soutiens solides et une campagne bien ficelée.
Pour l’instant, il reste encore dans la phase de réflexion. Mais vu l’intensité de ses critiques, difficile d’imaginer qu’il reste en retrait bien longtemps.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO