Le trois-quarts centre Yoram Moefana, suspendu trois semaines pour un plaquage dangereux face à La Rochelle, pourra finalement jouer les trois matchs de la tournée d’automne du XV de France, selon une analyse de Rugbyrama. Une situation qui, au départ, semblait le priver d’une partie de cette échéance internationale.
Une suspension allégée pour Moefana
Tout commence lors de l’affrontement entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Rochelais le 20 octobre dernier. Moefana écope d’un carton rouge pour un contact tête contre tête avec Jonathan Danty, ce qui le mène devant la commission de discipline. Cette dernière inflige au joueur bordelais une suspension initiale de six semaines, réduite à trois semaines en tenant compte de circonstances atténuantes : casier disciplinaire vierge, reconnaissance de sa faute et expression de remords.
Le processus “Head Contact Process” : une opportunité pour les joueurs
Malgré sa suspension, Moefana bénéficie d’une option particulière dans le règlement de World Rugby : le Head Contact Process (HCP), qui permet une réduction supplémentaire de sa sanction s’il suit un programme spécifique de formation et sensibilisation au plaquage. Grâce à ce processus, sa peine pourrait être raccourcie à deux semaines, ce qui lui permettrait d’être éligible dès le match contre le Japon.
Le joueur aura purgé sa peine en manquant les deux prochaines rencontres de championnat avec Bordeaux-Bègles, contre Pau et Clermont. En conséquence, le sélectionneur Fabien Galthié peut prévoir Moefana pour toute la tournée, y compris face à la Nouvelle-Zélande et l’Argentine, sans risque de déséquilibrer son effectif.
Quelle stratégie pour le XV de France avec Moefana ?
Avec cette possibilité de jouer les trois rencontres de novembre, Moefana représente un atout supplémentaire pour le XV de France, apportant une profondeur de banc précieuse. Le staff des Bleus, tout en respectant les contraintes de World Rugby, parvient ainsi à maintenir un effectif stable pour affronter une tournée d’automne exigeante.
Alors que la réglementation de World Rugby peut parfois paraître stricte, elle offre aux joueurs des mécanismes de réhabilitation qui permettent des ajustements de peine selon leur comportement. Un système qui, dans le cas de Yoram Moefana, s’avère bénéfique pour le XV de France.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO