Melvyn Jaminet : entre dettes et retour sur les terrains, une reprise sous pression

Après six mois loin des terrains, Melvyn Jaminet s’apprête à retrouver la compétition avec Toulon. Mais si son retour sportif est attendu, l’arrière international traîne encore une affaire qui ne cesse de faire parler : son transfert de Perpignan à Toulouse en 2022, qui l’a laissé avec une dette de 450 000 euros sur le dos. Une situation qui a poussé le président du RCT, Bernard Lemaitre, à monter au créneau contre le Stade Toulousain.

Un transfert aux conséquences lourdes

Quand Jaminet a signé à Toulouse, il a dû racheter ses deux dernières années de contrat avec Perpignan. Et pour ça, il n’a eu d’autre choix que de prendre deux prêts bancaires, l’un de 300 000 euros, l’autre de 150 000 euros. L’Équipe révèle que le Stade Toulousain devait lui rembourser cette somme, mais que ça ne s’est jamais produit.

Aujourd’hui, Jaminet doit toujours rembourser ces emprunts, et Bernard Lemaitre ne décolère pas :
“Le Stade Toulousain a un rôle central dans cette histoire. Moralement, ils n’ont qu’une chose à faire, c’est rendre l’argent à Melvyn”, a-t-il lâché.

L’affaire prend une tournure encore plus trouble avec la révélation d’un possible contournement du Salary Cap. Toujours selon L’Équipe, un contrat signé entre Toulouse et une société tahitienne pour un montant proche de 500 000 euros pourrait être lié à ce transfert. De quoi soulever des questions sur la légalité de l’opération.

Une suspension qui n’a rien arrangé

Comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, Jaminet a été suspendu 34 semaines en août dernier après avoir tenu des propos racistes sur les réseaux sociaux. Une sanction qui l’a tenu éloigné des terrains et qui a aussi eu des répercussions financières : le RCT a divisé son salaire par deux pendant cette période, rendant encore plus lourde la charge de ses dettes.

“Il doit reprendre dans quinze jours, mais il est psychologiquement au fond du trou parce qu’il ne sait pas comment gérer ses finances”, explique Bernard Lemaitre.

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Un retour attendu avec Toulon

Malgré tout, Jaminet est sur le point de retrouver la compétition. Il a officiellement purgé sa suspension et pourrait rejouer dès le 22 février face au Stade Français. Pour le RCT, c’est une bonne nouvelle : l’équipe manque d’un véritable spécialiste du poste d’arrière, et son retour pourrait faire du bien dans la course au Top 6.

Mais avec tout ce qu’il a traversé ces derniers mois, reste à voir dans quel état d’esprit il va revenir. Car si le terrain est une chose, son avenir financier est encore loin d’être réglé.

Et maintenant ?

Pour l’instant, le Stade Toulousain n’a pas réagi publiquement. Mais avec la pression qui monte, notamment autour des questions de Salary Cap, l’affaire pourrait bien ne pas en rester là. La Ligue nationale de rugby pourrait s’en mêler, et Jaminet, lui, devra encore patienter avant de tourner complètement la page.

En attendant, c’est sur le terrain qu’il va tenter de se reconstruire. Et pour un joueur de sa trempe, c’est peut-être là qu’il aura le plus de réponses à apporter.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO