Transféré de Toulouse à Toulon, Melvyn Jaminet livre un témoignage poignant sur son parcours tumultueux chez les rouge et noir, marqué par des blessures et beaucoup de compétition à son poste qui l’ont empêché de s’épanouir pleinement.
Une intégration compliquée à Toulouse
Arrivé à Toulouse en 2022, Melvyn Jaminet avait des attentes élevées, mais son passage a été marqué par des difficultés. À Toulouse, il a été souvent blessé et n’a pas pu surpasser la compétition, notamment face à Thomas Ramos, en pleine forme. Son sentiment d’appartenance a été altéré par le fait de ne pas jouer pendant les phases cruciales, y compris les finales qui ont couronné Toulouse champions de France. “C’est difficile de se sentir champion de France. Sur le papier, je le suis mais quand on est compétiteur… Quand tu ne vis pas la phase finale, ni les trois-quarts de la saison, c’est compliqué de se sentir pleinement acteur…”, admet-il.
Un départ nécessaire pour se retrouver
En novembre 2023, Jaminet a pris la décision de quitter Toulouse pour rejoindre Toulon, un choix qui semblait nécessaire pour sa santé mentale et sa carrière. “À Toulouse, je n’ai pas été moi-même. Quand tu casses un contrat de trois ans, oui, il y a une part d’échec”, confie Jaminet. Ce changement a marqué un tournant, lui permettant de retrouver un rôle de leader et plus de temps de jeu, essentiels pour son épanouissement.
Renaissance à Toulon
À Toulon, Jaminet a rapidement trouvé ses marques, devenant un élément clé de l’équipe. Il a déjà laissé son empreinte en marquant 26 points lors d’un récent match contre Bayonne, signalant un retour en force. Son prochain défi sera de faire face à son ancienne équipe de Toulouse lors d’un match très attendu le 20 avril, une occasion pour lui de tourner définitivement la page.
Melvyn Jaminet et Toulon s’embarquent maintenant dans un nouveau chapitre, marquant la fin des moments durs et le début d’une nouvelle période pleine de promesses pour l’arrière désormais “à sa place”.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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