Matthieu Lartot : enfin de retour à l’antenne pour commenter la Coupe du monde

Après une absence de plusieurs mois, Matthieu Lartot a effectué un retour remarqué sur le plateau de l’émission Stade 2 le 3 septembre. Mais son vrai grand retour à l’antenne en tant que commentateur est prévu pour le 10 septembre.

Un combat personnel contre l’ostéosarcome

Matthieu Lartot a dû faire face à un défi personnel majeur : une récidive d’ostéosarcome, un cancer du genou. Pour rappel, l’ostéosarcome représente la tumeur maligne osseuse la plus courante chez les jeunes âgés de 10 à 25 ans. La majorité de ces tumeurs se développent principalement autour du genou. Suite à cette récidive, Matthieu a été amputé de la jambe droite en juin.

Les prothèses : un coût et un accès inégal

Le journaliste n’a pas hésité à exprimer son mécontentement face au coût prohibitif des prothèses fémorales. Si la sécurité sociale prend en charge des prothèses d’une valeur allant de 15 000 à 25 000 euros, les modèles les plus avancés peuvent atteindre la somme de 100 000 euros. Une facilité d’accès est observée pour les accidentés de la route du fait des assurances. Par contre, pour des patients comme Matthieu, atteints d’ostéosarcome, l’accès à ces prothèses sophistiquées reste compliqué.

Un plaidoyer pour une meilleure accessibilité

Au-delà de son combat personnel, Matthieu Lartot a soulevé la question de l’accessibilité dans nos villes. Il a pointé du doigt les nombreux obstacles rencontrés au quotidien tels que les trottoirs inégaux, les routes pavées et les transports en commun peu adaptés. Il a également souligné le besoin urgent de rénover les infrastructures sportives, y compris les stades, pour garantir une meilleure accessibilité à tous.

Un engagement pour les personnes handicapées

Conscient de sa notoriété, Matthieu Lartot souhaite la mettre au service d’une cause qui lui tient à cœur : la sensibilisation à la situation des personnes handicapées. Dans cette optique, il envisage la mise en place d’une association ou d’un fonds d’action.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO