Écarté de l’équipe de France pour le match contre la Nouvelle-Zélande, Matthieu Jalibert rentre à Bordeaux. Le choix du sélectionneur Fabien Galthié de se passer de l’ouvreur girondin, après des performances contrastées et un contexte de forte concurrence, pose la question de sa place future chez les Bleus.
Jalibert sur la touche après le match contre le Japon
Remplaçant lors de la large victoire contre le Japon (52-12), Matthieu Jalibert a marqué les esprits par une interception ratée qui a conduit à un essai des Japonais. Cette erreur, doublée d’une concurrence intense à son poste, semble avoir précipité son déclassement. Fabien Galthié, qui préfère aligner Thomas Ramos en ouverture, semble avoir acté une hiérarchie temporaire, au moins en l’absence de Romain Ntamack. Ce changement intervient dans un moment délicat pour Jalibert, qui espérait profiter de cette tournée d’automne pour s’imposer comme titulaire.
Choix tactiques et concurrence avec Dupont et Ramos
La composition du groupe face aux All Blacks laisse peu de place aux ajustements : Galthié a opté pour un banc restreint en trois-quarts, impliquant qu’Antoine Dupont pourrait également dépanner à l’ouverture en cas de besoin. Jalibert, pourtant très performant avec l’Union Bordeaux-Bègles (69 points et trois essais en Top 14 cette saison), voit son rôle se réduire, relégué derrière Ramos dans la hiérarchie des ouvreurs. Cette décision, en plus de surprendre, met en évidence une préférence pour des joueurs offrant une flexibilité tactique accrue.
Retour à Bordeaux : quelle suite pour Jalibert en Bleu ?
À 26 ans, Jalibert est à un tournant de sa carrière en équipe de France. Bien qu’étincelant en club, cette mise à l’écart pourrait être le signe d’un avenir plus incertain chez les Bleus. Il retourne à Bordeaux en compagnie de Maxime Lucu, également libéré, et laisse derrière lui une équipe en quête de stabilité pour affronter l’une des meilleures nations du rugby mondial. La suite de son parcours en sélection pourrait bien dépendre de son aptitude à s’adapter aux exigences changeantes de Galthié, dans un contexte où chaque performance en Bleu est scrutée de près.
En choisissant de se passer de Jalibert pour le choc face aux All Blacks, Fabien Galthié envoie un message fort sur la hiérarchie au sein du groupe France. Pour l’ouvreur bordelais, le défi est désormais de prouver qu’il peut retrouver sa place dans un collectif qui ne cesse d’évoluer.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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