Mathieu Acebes, 36 ans, l’infatigable ailier de l’USAP, s’apprête à enfiler une nouvelle tunique la saison prochaine.
L’enfant du Pays basque, qui a fait vibrer les supporters catalans pendant huit années, rejoint le Biarritz Olympique. Source : L’Équipe.
Des adieux émouvants à Perpignan
Le 1er juin dernier, Aimé-Giral a été le théâtre d’une scène bouleversante.
Lors de son dernier match sous les couleurs sang et or, face à Bordeaux-Bègles (victoire 37-30), Mathieu Acebes n’a pu contenir ses larmes. Entouré de ses fans et de ses coéquipiers, il a dit adieu à un public qui l’a vu se battre sur chaque ballon pendant 168 matchs. Les adieux étaient intenses, emplis d’émotion, une véritable page qui se tourne pour ce joueur au grand cœur.
Direction Biarritz pour un retour aux sources
Mathieu Acebes, en fin de contrat avec l’USAP, a choisi de retourner sur ses terres d’origine. Il rejoint le Biarritz Olympique avec un contrat d’un an, plus une année en option.
C’est un retour aux sources pour ce natif du Pays basque, qui a commencé sa carrière chez les jeunes du BO. « J’avais envie de retrouver mes racines, de jouer devant ma famille et mes amis », a-t-il confié à ses proches.
Le Biarritz Olympique, qui a réussi à surmonter ses difficultés financières et à se maintenir en Pro D2, voit en Acebes un renfort de choix. Le club, après avoir validé sa présence en Pro D2 pour la saison prochaine, mise sur l’expérience et la polyvalence de ce joueur charismatique pour apporter une nouvelle dynamique à l’équipe.
Une carrière qui se poursuit avec passion
Malgré ses 36 ans, Mathieu Acebes n’est pas prêt à raccrocher les crampons. Après avoir envisagé des offres en France et à l’étranger, c’est finalement Biarritz qui l’a séduit.
« Je veux continuer à jouer, à me battre sur le terrain et à partager ma passion pour ce sport », a-t-il déclaré. Son choix de rester en France est aussi motivé par l’envie de jouer dans un championnat qu’il connaît bien et où il a encore beaucoup à apporter.
Acebes apportera toute son expérience au Biarritz Olympique, un club qu’il connaît bien et où il espère terminer sa carrière en beauté. Les supporters de l’USAP, eux, garderont le souvenir d’un joueur toujours dévoué et combatif, qui n’a jamais ménagé ses efforts pour son équipe.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO