Le joueur clé des Saracens, Maro Itoje, traverse une période décisive de sa carrière. Son contrat actuel de 922 000 euros par an avec les Saracens prend fin à cette saison.
En raison des nouvelles directives du salary cap anglais, qui restreignent les clubs à un seul “marquee player”, un choix crucial s’impose à Itoje : rester fidèle à son club et risquer une chute de salaire de près de 50%, ou bien céder à l’appel du Top 14 français.
Le Top 14 à l’horizon
Le Top 14, réputé pour sa richesse économique, dévoile un lustre alléchant pour Itoje. Le club de Lyon s’est particulièrement illustré en manifestant son intérêt pour le joueur. La perspective de son départ vers le championnat français est perçue comme une secousse majeure pour le rugby anglais, d’autant plus que Steve Borthwick, le sélectionneur national, risque de se passer de lui en sélection.
Le dilemme de Itoje dépasse sa carrière individuelle. Il pourrait influencer l’architecture globale du rugby anglais. Face à cette situation, Brian Moore, ex-international anglais, a émis l’idée d’une adaptation des règles afin de permettre aux joueurs évoluant à l’étranger de continuer à représenter leur nation, inspiré de la “loi Giteau”.
Les opinions se divisent
Face à cette situation, les avis divergent. Stuart Hogg, joueur et analyste reconnu, note que la décision d’Itoje est loin d’être anodine. En effet, elle aura des conséquences de taille sur sa carrière internationale. Le départ potentiel d’Itoje est perçu comme une catastrophe pour le rugby anglais, et certains supporters souhaitent le garder en Premiership.
Une crise plus large dans le rugby anglais
Le cas d’Itoje fait écho à une problématique plus globale en Angleterre. Nombreux sont les talents qui se laissent séduire par des offres plus avantageuses à l’étranger.
Ainsi, son choix est souvent cité comme un indicateur de l’état actuel du rugby anglais. Alors qu’une part des observateurs estime qu’il faut protéger le rugby national, d’autres appellent à des changements radicaux pour garder leur talent. Dans ce contexte, le futur de Maro Itoje reste indéfini, laissant la sphère rugby en proie à l’expectative.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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