Samedi, contre la France à Lyon, on pourrait bien assister au dernier tour de piste de Manu Tuilagi en maillot anglais. Imaginez, après treize ans et 59 sélections, le gars qui a souvent été le super-héros ou parfois le grand absent de l’équipe, dit peut-être bye-bye à l’international.
Des débuts explosifs, une suite en montagnes russes
Manu Tuilagi a débuté sa carrière internationale en fanfare, devenant rapidement le centre le plus redouté et le plus décisif de l’Angleterre. Avec 59 sélections depuis 2010, il aurait pu largement dépasser le centaine si les blessures ne l’avaient pas tant freiné. Ce colosse au cœur tendre a porté l’attaque anglaise sur ses épaules à de multiples reprises, écrasant littéralement la défense adverse avec sa puissance et sa vélocité. Mais à chaque absence, son vide se faisait cruellement ressentir, rappelant à l’Angleterre la fragilité de sa ligne de centres sans lui.
Direction Top 14 après l’Angleterre ?
Le départ de Tuilagi de Sale annonce une bataille féroce entre les clubs du Top 14 pour s’attacher ses services. L’Aviron Bayonnais, Perpignan et Montpellier sont déjà sur les rangs. Chacun voit en lui la pièce manquante pour solidifier leur milieu de terrain et apporter cette explosivité si caractéristique de son jeu. Bayonne, en particulier, montre un intérêt marqué mais doit faire face à la concurrence et aux hésitations autour de l’engagement du joueur.
L’héritage de Tuilagi
Quoi qu’il en soit, Manu Tuilagi laisse derrière lui des souvenirs indélébiles. Ce n’est pas juste sa force sur le terrain, c’est aussi son esprit, sa capacité à transformer un match qui en ont fait une légende. Eddie Jones, ancien coach, ne manque pas de mots pour le décrire, mettant en avant son côté unique, ce truc en plus qu’il apportait à l’équipe.
Manu, c’est cette force de la nature qui a su marquer les esprits par sa gentillesse autant que par ses charges destructrices. Alors oui, on va peut-être lui dire au revoir, mais quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d’entendre parler de lui… Rdv en Top 14 ?
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO