Lyon n’y arrive toujours pas, Pau s’enfonce, Bayonne confirme, Paris va mieux : les échos du week-end

Avec son match nul contre Toulouse, le LOU, n’est plus barragiste mais reste englué en bas de classement. Même scénario pour Pau, qui sort d’une lourde défaite à Toulon et s’enfonce dans la zone rouge, alors que Bayonne confirme sa belle passe. Il faudra plus que jamais compter sur les Basques dans la course à la qualification. Enfin, le Stade Français s’est rassuré en battant Perpignan, alors que l’UBB, en s’imposant chez un Castres malade, a confirmé son statut de prétendant au Brennus. Voici les informations du week-end qu’il ne fallait pas manquer.

Lyon n’y arrive toujours pas

Toujours pas de succès pour le LOU. Opposés à un Stade Toulousain remanié, les partenaires de Baptiste Couilloud n’ont pas réussi à décrocher la victoire sur leurs terres. Un match nul (17-17), qui leur permet de quitter la treizième place, mais pas de se rassurer. Onzièmes au classement, les Rhodaniens n’ont plus connu les joies d’un succès depuis le 13 octobre dernier et une victoire bonifiée face à Paris. Une éternité. « On a avancé un peu, moins que ce qu’on aurait pu espérer à la mi-temps, mais on a avancé. On a pris deux points et il faut les prendre vu la situation du club et l’adversaire du soir », expliquait Karim Ghezal, tout fraîchement revenu dans les travées de Gerland.

Certes, le LOU grimpe au classement, et gagne deux places mais la formation lyonnaise reste tout de même enlisée dans les bas fond de notre championnat. Si cela n’est pas définitivement acté, ce nul entérine quasiment les ultimes espoirs de Top 6 en fin de saison. Pire encore, à l’instar de son dernier exercice, le LOU risque batailler pour sa survie au plus haut échelon du rugby français. Et le prochain déplacement au Racing, chez une équipe en urgence de résultat s’annonce périlleux.

Pau dégringole

Rien ne va plus pour la Section Paloise. Face à des Toulonnais en feu, les Béarnais ont fait illusion dans un premier temps, avant de subir un lourd revers dans la Rade (56-25). Les protégés de Sébastien Piqueronnies chutent, de ce fait, à la treizième place. Alors que le succès face à Lyon leur avait permis de prendre un peu d’air, cette nouvelle défaite, la cinquième sur les six derniers matchs de championnat, les plongent un peu plus dans un profond marasme. « Il y a eu deux matchs. Il y a eu le match jusqu’à 24-20. Ce que j’ai du mal à accepter et comprendre, c’est ce dernier quart d’heure“, pestait le manager de la Section.

Pourtant inspirés en début d’exercice, les Palois vont désormais devoir lutter pour leur survie. La réception de Vannes, samedi prochain, lanterne rouge et concurrent direct au maintien s’avèrera capitale.

Bayonne confirme et s’installe dans le Top 6

On peut dorénavant l’affirmer. Il faudra compter sur l’Aviron cette saison. À Vannes, les Basques se sont imposés, malgré quelques frayeurs « On aurait aimé proposer un peu plus de contenu, avoir plus de possession. », expliquait Maxime Machenaud en conférence presse. Avant de poursuivre : « Cela dit, on n’a pas craqué dans nos moments faibles, que ce soit en première mi-temps ou en seconde, même quand on a joué deux fois à 14. C’était très compliqué. Mais au final, ce qu’on retient, c’est le résultat. Gagner à l’extérieur, dans ces conditions, c’est un exploit. On a été ultra réalistes, marquant à chaque fois qu’on a eu une petite opportunité. Ce sont des scénarios rares, peut-être uniques dans une carrière. On va donc savourer cette victoire, même si elle laisse un goût étrange. »

Après son voyage victorieux en Bretagne, l’Aviron pointe désormais à une séduisante quatrième place et confirme, si l’on pouvait encore en douter, qu’il faudra compter sur lui dans la course effrénée au Top 6. Les coéquipiers de Camille Lopez, pourtant inquiétants en début de saison, fébriles, ont depuis redressé la barre, au point de s’affirmer comme de sérieux prétendants aux phases finales. Une victoire contre Castres lors de la prochaine journée, dans un Jean Dauger toujours aussi hostile pour l’adversaire, pourrait définitivement faire basculer les Ciel et Blanc dans le haut du tableau. Et ça, pas grand monde l’aurait parié en septembre.

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Paris va mieux, l’USAP déchante

Ce ne fut pas le match de l’année. Mais le Stade Français s’est rassuré et a pris une belle option dans la lutte pour le maintien. Face à Perpignan, les soldats roses, à Jean Bouin, ont fait le boulot. Pas de bonus mais un succès qui permet aux partenaires de Louis Carbonel de prendre l’air en bas de tableau. Dixième, Paris peut désormais voir venir même si son sort, à mi-championnat, est loin d’être réglé.

De son côté, l’USAP, à l’image de Pau, n’en finit plus de dégringoler. Les Catalans, douzièmes mais à égalité avec les Palois, treizièmes, au nombre de points, vivent des semaines compliquées. Pas de victoires depuis le 2 novembre dernier et surtout, une spirale qui semble difficile à arrêter. Les Perpignanais risquent, jusqu’au bout, se battre pour assurer leur survie en Top 14.

L’UBB nouveau leader

Parmi les favoris au titre en fin de saison, l’UBB en fait plus que jamais parti. En déplacement à Castres, les Girondins, malgré l’absence de Matthieu Jalibert ou Louis Bielle-Biarrey, ont fait parler leur supériorité. Le CO, dans une mauvaise période, qui sortait d’une déculottée à Clermont, n’a rien pu faire face à la vague bordelo-béglaise.

Grâce à ce résultat, les hommes de Yannick Bru pointent désormais à la première place du classement et chipent le fauteuil de leader à Toulouse. « On a pris Castres sur ces points fort, c’est très satisfaisant », se félicitait Jean-Baptiste Poux, à l’issue de la rencontre.