À 35 ans, Loann Goujon, figure incontournable du LOU Rugby, a décidé de mettre fin à sa carrière à la fin de cette saison. Fatigué par l’environnement du rugby professionnel, il dit adieu à une carrière riche en souvenirs et en succès.
Une carrière bien remplie
Loann Goujon, c’est 17 sélections en équipe de France et des passages marquants par Clermont, La Rochelle et l’UBB.
Depuis le début de cette saison, il savait que ce serait la dernière. « L’envie de jouer est toujours là. Mais tout ce qu’il y a autour me pèse de plus en plus. Alors, il faut savoir dire stop », confie-t-il. Après deux années à enchaîner blessures et rééducations, il se sent à bout. « Mon corps m’envoie des signaux d’alerte de plus en plus rapprochés. Cette saison, c’est l’apothéose », raconte-t-il dans Le Progrès.
Une dernière bataille à Gerland
Son dernier match, il le jouera samedi à Gerland contre le Stade Toulousain, champion d’Europe en titre. Une rencontre symbolique pour boucler une carrière bien remplie.
Goujon se souvient de ses débuts où le rugby avait encore une touche d’amateurisme : « Tout était plus léger. Depuis une dizaine d’années, tout s’est accéléré techniquement et physiquement. »
Des changements difficiles à digérer
Ce n’est pas seulement les blessures qui ont motivé sa décision, mais aussi l’évolution des mentalités. « Aujourd’hui, dès l’école de rugby, certains veulent faire du rugby leur métier. Moi, quand j’ai commencé, c’était pour jouer avec mes potes. » Goujon se sent parfois déconnecté de cette nouvelle génération, ce qui a contribué à son envie de partir : « L’ambiance globale m’a gonflé. »
Un départ émouvant
Le départ de Loann Goujon marque la fin d’une époque pour le LOU. Sa détermination et son engagement laisseront une marque indélébile dans l’histoire du club.
Son adieu est un moment chargé d’émotion pour ses coéquipiers et les supporters. En quittant les terrains, Goujon soulève des questions sur l’avenir du rugby et les défis pour les prochaines générations.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO