Bien que la compétition soit en cours, elle peine à se faire une place en première page des journaux de certains pays, y compris dans les pays participants.
Le rugby en Italie : en évolution
L’Italie, pays reconnu pour son riche héritage sportif avec le football en tête, voit le rugby tenter de se faire une place parmi les sports populaires.
Depuis son entrée dans le Tournoi des Six Nations en 2000, le paysage du rugby italien a connu une transformation majeure. Andrea Cimbrico, responsable de la communication et des relations médias à la Fédération italienne de rugby (FIR), a souligné cette évolution. Selon lui, le nombre de joueurs inscrits est passé de 25 000 en 2000 à 100 000 aujourd’hui.
Médias italiens : le rugby en quête de visibilité
L’Italie a démarré sa campagne de la Coupe du Monde avec une victoire contre la Namibie. Le lendemain, le journal sportif italien La Gazzetta dello Sport n’a pas mentionné cette victoire en première page.
Andrea Buongiovanni, journaliste rugby pour ce journal, a expliqué que le rugby demeure un sport de niche dans le pays. Le Corriere dello Sport, un autre quotidien sportif, a quant à lui couvert la victoire de l’Italie, bien que de manière discrète.
Le football reste dominant
Le match nul de l’équipe nationale de football italienne contre la Macédoine du Nord a été le principal sujet des journaux sportifs italiens. Pour mettre en perspective, le match de qualification pour l’Euro 2024 de l’Italie a été suivi par plus de 6 millions de téléspectateurs, alors que le match de rugby contre la Namibie n’a rassemblé que 700 000 personnes.
Vers un avenir prometteur pour le rugby italien ?
Une simple victoire contre l’Uruguay ne propulsera probablement pas la Coupe du Monde en première page de La Gazzetta dello Sport.
Néanmoins, le journal prévoit d’envoyer un reporter en France pour le match de l’Italie contre la Nouvelle-Zélande. Une victoire contre des équipes comme les All Blacks ou la France, suivie d’une qualification inédite pour les phases éliminatoires, pourrait bien changer la donne pour le rugby italien, tant sur le plan national qu’international.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO