Brett Robinson, Australien pur jus, se jette dans l’arène pour diriger World Rugby. Un sacré chamboulement en vue, après 28 ans de mainmise nordiste sur le trône du rugby international.
Le rugby bousculé par une brise australe
Ancien guerrier des Wallabies et aujourd’hui ponte de World Rugby, Robinson sort du bois. Il veut détrôner Bill Beaumont. Depuis que Vernon Pugh a pris les rênes en 96, les Six Nations faisaient la pluie et le beau temps.
Face à lui, l’Écossais John Jeffrey, actuel bras droit du boss. La bataille s’annonce épique, avec des soutiens qui zigzaguent entre nord et sud.
Une croissance sous le signe de la sagesse
Robinson l’affirme haut et fort : “concrétiser les valeurs du rugby pour inspirer un leadership fort, transparent et inclusif”. Son credo ? Une “durabilité financière” pour tous les membres, alors que les coûts s’envolent et que les salaires gonflent.
L’Australien joue la carte de la prudence pour l’expansion du rugby. Il lorgne d’un œil méfiant le projet de Mondial 2031 aux USA. Les grosses fédérations, elles aussi, se grattent la tête devant les risques financiers.
Un scrutin aux allures de mêlée
52 têtes pensantes de World Rugby devront trancher. Les Six Nations pèsent lourd avec 18 voix. Le Rugby Championship (Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Australie, Argentine) ne plaisante pas non plus avec 12 bulletins.
Pour l’emporter, Robinson devra séduire quelques Européens. Et si l’Italien Andrea Rinaldo s’en mêle ? Il pourrait bien semer la zizanie dans le camp du Nord et faire le jeu de l’Australien.
L’ovalie à un carrefour décisif
Cette élection pourrait vraiment influer sur l’avenir du ballon ovale. World Rugby rêve grand sur 20 ans, et le prochain patron aura son mot à dire.
Robinson, avec son bagou commercial et sa promesse de changer les choses, en séduit plus d’un. Mais attention, la vieille Europe n’a pas dit son dernier mot.
Le Telegraph, dans ses colonnes du 27 août 2024, l’affirme : cette élection pourrait bien être un tournant historique pour le rugby mondial.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO