Levani Botia, alias “le Démolisseur” pour les fans de La Rochelle, fait partie de ces noms qui font frissonner les supporters adverses. Et pour Leinster, l’inquiétude monte à l’idée d’affronter ce phénomène fidjien.
Botia, plus qu’un joueur, un phénomène
Levani Botia n’est pas juste un bulldozer sur pattes. C’est un joueur qui pense rugby, respire rugby et, surtout, vit pour son équipe. C’est un mec plutôt cool et bosseur qui voit le rugby comme un sport d’équipe avant tout. Pour lui, la victoire, c’est le fruit d’un effort collectif, et c’est cette philosophie qui le rend si redoutable sur le terrain.
D’où vient “le Démolisseur”?
Imaginez grandir dans les montagnes fidjiennes, jouer au rugby avec une bouteille d’eau ou une noix de coco parce que le ballon, c’est un luxe. Voilà le début de l’histoire de Botia. Avant de devenir une star sur la scène internationale, il a dû se frayer un chemin depuis “les buissons et les montagnes”, comme il aime le dire. Et avant de percer, il a même été officier de prison, croyez-le ou non.
La Rochelle, un nouveau départ
Sa vie bascule quand Sireli Bobo le repère et lui propose de rejoindre La Rochelle. Botia plaque tout, quitte son boulot en prison pour une chance en or dans le rugby pro. Ce qui n’était au départ qu’un essai de quelques matchs se transforme en une brillante carrière. Aujourd’hui, il est l’un des piliers de La Rochelle, respecté et craint sur tous les terrains.
O’Gara et Botia, une belle histoire
Entre Botia et son coach Ronan O’Gara, c’est plus qu’une simple relation joueur-entraîneur. C’est une histoire de respect mutuel, d’admiration. O’Gara voit en Botia un vrai leader, pas seulement un joueur exceptionnel. Et Botia ? Il considère O’Gara comme un mentor, un guide qui l’a aidé à s’élever encore plus haut dans le rugby.
Et maintenant, Leinster
Leinster sait ce qui l’attend. Botia n’est pas un adversaire comme les autres ; c’est un joueur qui peut changer le cours d’un match à lui tout seul. Ils l’ont déjà vu à l’œuvre, et le défi est clair pour le Leinster : trouver comment le stopper, sans quoi l’histoire risque de se répéter.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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