Le troisième ligne de l’UBB a rallié ses troupes avec une énergie brute et des mots qui ont fait des étincelles, illustrant la tension et l’adrénaline qui règnent avant un grand match. Dans un élan pour rebondir après une déroute récente en Champions Cup, il a tenté de booster le moral de son équipe avec une vigueur qui a franchi les frontières du conventionnel. Mais ne serait-il pas allé un peu trop loin ?
Les limites de la provocation
L’écho de sa voix a traversé le stade : “C’est un vrai tournant les gars. On sait qu’on s’est ch*** la semaine dernière, on a le droit. Mais là, on n’a pas le droit. 80 minutes au complet ! Mêlées, mauls… on fait fermer la gueule à ces put**** de trois quarts. Toutes nos familles sont dans le stade, alors on fait un gros match.” Cependant, c’est son attaque cinglante contre le banc de Clermont qui a capté l’attention, marquant une animosité palpable envers d’anciens mentors de Bordeaux désormais chez l’adversaire : “Chacun trouve sa motivation où il veut. Pour moi, elle est toute trouvée : ces enc**** je les déteste sur le banc !“
Une onde de choc au-delà des lignes
Ces paroles, crues et directes, offrent un aperçu rare de la pression et des rivalités qui se cuisinent en coulisse dans le monde du rugby. Elles mettent en lumière un aspect souvent masqué du sport professionnel, là où les vieilles rancunes et les tensions personnelles se mêlent à la compétition.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO