Alors que le Top 14 bat son plein et que de l’autre côté du globe, le Rugby Championship donne lieu à de belles rencontres, une autre compétition, bien moins médiatisée, à l’abri des projecteurs, se déroule actuellement. On vous parle de la Pacific Nations Cup, où les Fidji, Samoa, Tonga, Japon, Canada et États-Unis s’affrontent depuis plus d’un mois. Ce samedi, les Brave Blossoms et Flying Fijians avaient rendez-vous à Osaka, pour la finale. Et ce sont les Fidjiens qui en sont sortis vainqueurs (17-41), remportant le titre.
Une première période équilibrée
Favoris au titre Japonais et Fidjiens, ont jusqu’à présent, respecté la logique, venant respectivement à bout des Samoa et des États-Unis en demie. Cette finale valait donc son pesant d’or, malgré des absences préjudiciables de part et d’autre.
Après une pénalité de chaque côté, les Japonais, sur leur pelouse, vont dans un premier temps, prendre les commandes du match. Un superbe essai, sur un exploit du centre Dylan Riley, récupérant un petit coup de pied par-dessus. Mais les coéquipiers de Franck Lomani, supérieurs, leur répondront et franchiront la ligne par leur ailier Vuate Karawalevu. Le très bon ouvreur Caleb Muntz transformant, le tableau d’affichage affiche un score de parité à la pause (10-10).
Les Fidji déroulent
Le second acte, à sens unique, verra les Fidji asphyxier leur adversaire et dérouler leur rugby. À 14 durant le début de la seconde période, les joueurs du pays du soleil levant, vont s’arc-bouter en défense, et résister. Mais ils finiront par céder, concassés en mêlée et trop imprécis offensivement pour inquiéter les hommes du Pacifique. Muntz passera dans un premier temps une pénalité. Puis Karawalevu, homme du match, s’offrira un quadruplé, alors qu’Albert Tuisue ira de sa réalisation. 41-10, la messe est dite et les Fidjiens peuvent savourer leur titre. Les Nippons sauveront l’honneur avec un ultime essai de Tuitama peu avant la sirène (41-17). Mais le mal était déjà fait.
La défaite est lourde pour les locaux, mais elle ne souffre d’aucune contestation. Ils ont été trop maladroits, multipliant les fautes de mains et n’ont pas existé face à la qualité fidjienne. Du côté japonais, Dearns a su tirer son épingle du jeu tandis que Karawelu a survolé la partie chez les îliens. Les Fidjiens, dominateurs devant et toujours autant géniaux dans leur jeu, devront désormais confirmer toutes les belles choses entrevues au cours de la compétition. Avec le retour de certains cadres, cette équipe a tout pour rivaliser avec les plus grandes nations du rugby. Il faudra, avant cela, sûrement se structurer davantage.