L’équipe de France féminine de rugby à 7 a vu son rêve olympique s’envoler dès les quarts de finale du tournoi parisien. Battues 19-14 par le Canada, les vice-championnes en titre n’ont pas réussi à concrétiser leurs ambitions sur leurs terres.
Une défaite qui laisse un goût amer
“Le rendez-vous est manqué, il ne faut pas se le cacher”, a déclaré Camille Grassineau, capitaine des Bleues (Sud Ouest). Cette élimination précoce résonne comme un coup dur pour une équipe qui visait l’or à domicile.
La fin de match a été fatale aux Françaises. Alors qu’elles menaient 14-7 à quelques minutes du terme, elles ont encaissé deux essais dans les derniers instants. “C’est dur à chaud… Cela ne se joue pas à grand-chose”, a confié Lou Noël, visiblement abattue (Rugbyrama).
Des erreurs qui coûtent cher
L’analyse à froid révèle plusieurs failles dans le jeu tricolore :
- Manque de précision
- Trop de ballons perdus
- Inefficacité offensive
- Fébrilité inhabituelle
“Il y a eu beaucoup trop de ballons qu’on n’a pas gardés, beaucoup de turn-over qui n’ont pas tourné à notre avantage”, a regretté Grassineau (Sud Ouest).
Un plan de jeu remis en question
Le sélectionneur David Courteix a fait des choix tactiques surprenants, notamment en laissant sur le banc au coup d’envoi les deux meilleures marqueuses d’essais françaises, Okemba et Ciofani.
“On avait un plan qu’on avait orchestré ensemble depuis plusieurs mois […] Quand un plan fonctionne, on crie au génie. Quand il échoue, on dit qu’il est élaboré par un con, et je veux bien tenir ce rôle s’il le faut”, a-t-il assumé (Sud Ouest).
Une progression à relativiser
Malgré la déception, les Bleues tentent de garder le cap. “C’est un échec de l’équipe de France mais cela ne doit pas annuler notre progression et notre régularité depuis trois ans”, a souligné Grassineau (Sud Ouest).
Séraphine Okemba, auteure de quatre essais plus tôt dans le tournoi, n’a pas trouvé les mots pour expliquer cette contre-performance : “Quand on perd à la maison devant 70 000 personnes, on ne trouve pas les mots, en tout cas pour l’instant” (Sud Ouest).
Et maintenant ?
Cette élimination précoce soulève des questions sur l’avenir du rugby à 7 féminin français. La capacité de rebond de cette équipe sera scrutée dans les mois à venir, alors que le circuit mondial reprendra ses droits.
Une chose est sûre : les Bleues auront à cœur de prouver que cet échec n’était qu’un accident de parcours dans leur quête de reconnaissance au plus haut niveau international.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO