Quand rien ne va. Englué dans les abysses du championnat, le Stade Français Paris vit des heures sombres et va lutter jusque dans les derniers instants pour un maintien en Top 14. Une saison galère certes mais le couperet n’est toujours pas tombé et les Parisiens auront besoin de toutes leurs forces vives pour décrocher leur survie dans l’élite.
Problème ? Il se pourrait que l’un de ses cadres ne participe pas à ce sprint final.
Léo Barré blessé face au Racing
Nous jouons la 59e minute de jeu du derby francilien lorsque Léo Barré, l’arrière du Stade Français, amorce une relance. L’international français s’empale violemment sur Romain Taofifenua. Les images sont impressionnantes et Barré reste au sol quelques instants plus tard, bien secoué.
S’il essaie tant bien que mal de rester sur le terrain, il finira par céder sa place trois minutes plus tard et assistera impuissant à la lourde défaite de son équipe à l’Arena (49-24). S’il semble se plaindre de l’épaule, Canal + dans la foulée nous informe qu’il souffrirait également d’une grosse douleur au niveau du sternum. Rien de très rassurant.
Si aucune information n’est sortie concernant la nature de cette blessure, Léo Barré pourrait souffrir d’une luxation sterno-claviculaire qui l’éloignerait des terrains pour plusieurs semaines. Si cela reste aujourd’hui des hypothèses, le Stade Français pourrait prochainement communiquer sur la durée d’indisponibilité de son joueur.
Et difficile d’imaginer une blessure minime, quand on le voyait grimacer et se tordre de douleur sur le banc de l’Arena. Tout aussi difficile de penser le voir fouler la pelouse contre Perpignan dans quinze jours. Si pour l’instant rien n’est officiel, les supporters parisiens doivent s’attendre à faire sans leur joyau ces prochains jours.
Brillant en Bleu mais pas toujours inspiré lorsqu’il a enfilé la tunique rose cette saison, Léo Barré manquera tout de même à la ligne d’attaque parisienne, tout comme Jeremy Ward, le centre sud-africain, actuellement blessé. Le retour de ce dernier serait le bienvenu, à l’approche de dernières semaines décisives.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !