Dans le monde impitoyable du rugby international, la maîtrise des airs s’impose désormais comme un facteur déterminant. Le XV de France n’échappe pas à cette règle, confronté à une difficulté persistante dans les duels aériens, un point faible ouvertement reconnu par Patrick Arlettaz, responsable des trois-quarts tricolores.
Un aveu sans détour
Arlettaz ne mâche pas ses mots : le bilan est clair, les Bleus doivent progresser dans ce domaine. Malgré un travail acharné, tant sur le terrain qu’en salle de vidéo, pour améliorer cette compétence spécifique, les résultats peinent à se concrétiser. “On n’est pas bon là-dessus”, admet-il, soulignant l’importance cruciale de cette facette du jeu dans le rugby moderne.
Des efforts ciblés pour une amélioration nécessaire
L’entraînement se veut intensif et ciblé. Charles Ollivon et Alexandre Roumat, entre autres, sont propulsés dans le ciel pour perfectionner leur réception sous les chandelles, ces ballons hauts si stratégiques. Mais au-delà des exercices spécifiques, c’est toute une approche qui est repensée, visant à renforcer la confiance et les réflexes des joueurs dans ces moments clés.
Un travail d’équipe au-delà des individus
Si Louis Bielle-Biarrey s’est particulièrement illustré par son engagement à franchir un cap dans ce domaine, Arlettaz insiste sur la dimension collective de l’effort. Chaque joueur, qu’il soit en première ligne ou en soutien, doit contribuer à cette dynamique de progrès. La réussite dans les airs ne se limite pas à la performance individuelle de celui qui saute mais dépend de la coordination et du soutien de toute l’équipe.
Vers un avenir plus conquérant
Le chemin est encore long, mais la détermination du staff et des joueurs ne faiblit pas. Conscients de l’enjeu, tous s’attellent à transformer cette faiblesse en force, avec l’espoir de dominer les cieux lors des confrontations à venir. Le XV de France sait que sa capacité à évoluer et à s’adapter sera déterminante sur la scène internationale. Sous la houlette d’Arlettaz, l’équipe tricolore cherche à redéfinir son jeu aérien, un défi de taille dans sa quête de gloire future.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO