Le “petit Wembley” se prépare
Le Stadium de Toulouse, affectueusement surnommé le “petit Wembley”, se prépare à recevoir cinq matchs de poule lors de la prochaine Coupe du Monde de rugby. Suite à une modernisation coûteuse en 2016, estimée à 46 millions d’euros, le stade ne peut pas accueillir les têtes d’affiche de la compétition, incluant le XV de France, enrichi par une dizaine de joueurs champions du Stade Toulousain.
D’importants travaux en perspective
Une rénovation coûteuse, s’élevant à près de 12 millions d’euros au total, sera nécessaire pour que le Stadium réponde aux exigences de l’événement international.
La métropole supportera une part importante de ces coûts, contribuant à hauteur de 6,3 millions pour mettre aux normes le terrain, les équipements sonores, les ascenseurs, les caméras de surveillance, le wifi et les bannières publicitaires. Une enveloppe supplémentaire de 5 millions d’euros est prévue pour le changement de toiture, tandis que 500 000 euros sont réservés pour les grilles de sécurité.
Une approbation attendue
Ces travaux de mise en conformité du Stadium n’ont pas encore reçu l’homologation nécessaire. Les commissions de contrôle de la sécurité du site, de World Rugby et du Groupement d’Intérêt Public (GIP) sont attendues pour donner leur avis et leur feu vert. Cette situation n’engendre pas d’inquiétude puisque la métropole et le TFC ont collaboré étroitement pour respecter les délais.
Des défis sur et hors du terrain
Sur le terrain, des défis se posent. La pelouse du Stadium, qui a été replaquée, connaît des problèmes de repousse suite aux fortes pluies de juin. Si elle n’est pas opérationnelle à temps, une nouvelle pelouse, prévue pour l’après Coupe du Monde, sera installée avant la Ligue 1 et la venue du PSG fin août.
Hors du terrain, des adaptations seront nécessaires pour la cohabitation entre le football et le rugby, notamment concernant les panneaux publicitaires et les sponsors différents pour chaque sport.
Le besoin d’un grand stade à Toulouse
La capacité du Stadium, qui compte 33 000 places, est un facteur limitant pour accueillir des événements de grande envergure. Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, admet le besoin de disposer d’équipements conformes aux standards internationaux à Toulouse. Pourtant, on estime qu’un grand stade ne sera pas réalisé à Toulouse avant 10 ans. Parallèlement, la Ligue Nationale de Rugby a annoncé que Toulouse n’accueillera pas les demi-finales du Top 14 pour les quatre prochaines saisons, privilégiant Bordeaux à deux reprises.
L’avenir du rugby toulousain passe incontestablement par une réflexion globale sur l’utilisation d’un grand stade et son potentiel comme moteur économique et sociétal. Un sacré défi pour la ville rose.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO