Le Stade Français, en galère en Top 14, reçoit la Section Paloise ce samedi à Jean-Bouin (16h30). Coincés à la treizième place, les Parisiens n’ont plus le choix : s’ils veulent éviter la descente, il faut gagner.
Paris en mode survie
L’an dernier, ils jouaient une demi-finale. Aujourd’hui, ils luttent pour ne pas descendre. Le Stade Français a complètement perdu le fil. Avec seulement 4 points d’avance sur Vannes, dernier du classement, la pression est maximale.
La défaite en Bretagne (33-28), alors que Vannes a joué à 14 pendant 75 minutes, a fait mal. Derrière, Paris a aussi pris une claque à domicile contre Bordeaux-Bègles (19-46) et s’est fait sortir sans gloire de la Champions Cup.
Laurent Labit, directeur du rugby, n’a pas mâché ses mots : « On joue comme une petite équipe, on est arbitré comme une petite équipe et on se comporte comme une petite équipe ». L’heure est venue de se réveiller.
Du changement dans la compo
Pour ce match sous tension, Léo Barré fait son retour après sa commotion contre Vannes. Carbonel est sur le banc, laissant les clés du jeu à Brad Weber et Zach Henry. En troisième ligne, Sekou Macalou bascule en numéro 8, entouré de Briatte et Huguet.
C’est surtout devant que Paris doit se reprendre. Trop souvent dominé en mêlée, trop pénalisé, le pack doit montrer autre chose pour espérer l’emporter.
Pau n’a rien à perdre
Face à eux, la Section Paloise arrive avec de la confiance. Neuvièmes, les Béarnais ont bien traversé l’hiver et comptent bien profiter des doutes parisiens. Whitelock emmène un groupe solide, avec Gailleton, Decron et Robson à la baguette.
Paris a souvent su se relancer contre Pau ces dernières saisons. Mais cette fois, l’équation est différente.
Un combat à ne pas rater
Les Parisiens n’ont plus le droit à l’erreur. Brad Weber l’a bien résumé : « On doit montrer un autre visage, c’est une question de survie » (La République des Pyrénées).
Ce samedi, c’est le match de la peur. Et il faudra se battre jusqu’au bout.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO