Le Stade Français a vécu une soirée cauchemardesque à Thomond Park, balayé par le Munster (33-7) lors de son entrée en lice en Champions Cup. Réduits à 13 après deux cartons rouges, les Parisiens ont subi la loi d’une équipe irlandaise méthodique et réaliste.
Une première mi-temps sans relief pour les Parisiens
Dès les premières minutes, les hommes de Laurent Labit ont peiné à rivaliser. En manque de solutions offensives et dominés dans les collisions, ils ont rapidement concédé un premier essai signé Thaakir Abrahams, élu homme du match.
Shane Daly a ensuite doublé la mise juste avant la demi-heure de jeu, grâce à une superbe action individuelle pour marquer sa 100e apparition avec le Munster. À la pause, les Irlandais menaient déjà 14-0, bien installés dans leur match.
Deux cartons rouges qui scellent le sort du match
La situation a empiré au retour des vestiaires. Pierre-Henri Azagoh a vu rouge après un plaquage dangereux sur Peter O’Mahony, et quelques minutes plus tard, Baptiste Pesenti a également été expulsé pour un geste dangereux sur Craig Casey.
Réduits à 13, les Parisiens ont subi deux essais coup sur coup, marqués par Alex Kendellen et Tom Farrell. En quelques minutes, le score est passé à 28-0, annihilant tout espoir de retour pour le Stade Français.
Une réaction tardive mais insuffisante
Malgré tout, les Parisiens ont refusé de sombrer totalement. Clément Castets a inscrit un essai pour sauver l’honneur, récompensant un passage à vide du Munster qui avait relâché la pression. Mais en toute fin de match, Gavin Coombes a ajouté un cinquième essai pour les Irlandais, scellant un score final lourd de 33-7.
Une réaction attendue face aux Saracens
Pour le Stade Français, cette défaite met en lumière les difficultés du moment, notamment en termes de discipline et de maîtrise collective.
Ils recevront les Saracens la semaine prochaine, une équipe qui s’est imposée contre les Bulls, et devront impérativement montrer un autre visage pour espérer rester dans la course à la qualification. À domicile, il faudra être irréprochable.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO