Le Stade Français au tapis : que retenir de cette élimination cinglante en Coupe d’Europe ?

Le Stade Français a subi une défaite lourde et sans appel face aux Blue Bulls (48-7) à Pretoria, marquant la fin de son parcours européen cette saison.

Une déroute totale sous le soleil de Pretoria

Le Stade Français n’a pas existé samedi face aux Blue Bulls en Afrique du Sud. Une défaite 48-7 qui scelle une saison européenne bien loin des attentes. Les Parisiens, emmenés par Sekou Macalou et Louis Carbonel, n’ont jamais trouvé le rythme. Dominés en mêlée, dépassés en défense et incapables de se ressaisir, ils ont été balayés par des Sud-Africains pourtant derniers de la poule avant ce match.

À la pause, le score de 36-7 parlait de lui-même. Cinq essais encaissés, une mêlée reculant de plusieurs mètres à chaque impact, et une équipe perdue sur le terrain. Seul l’essai de Macalou à la 24e minute sauve l’honneur dans un match où rien n’a fonctionné pour les Soldats roses.

Une saison européenne à vite oublier

Avec cette défaite, le Stade Français termine dernier de sa poule et quitte la compétition par la petite porte. De leur côté, les Blue Bulls décrochent un billet pour le Challenge européen. Ce revers illustre une saison compliquée pour les Parisiens, déjà mal en point en Top 14 où ils occupent l’avant-dernière place. Entre failles défensives et manque d’envie, le groupe semble à la dérive.

Le prochain rendez-vous est déjà dans toutes les têtes : un déplacement capital à Vannes, actuel dernier du championnat, prévu le 25 janvier. Une rencontre qui pourrait peser lourd dans la course au maintien.

Une réaction attendue, et vite

Au-delà du score, c’est l’attitude des joueurs qui interroge. La profondeur de l’effectif et la capacité à se mobiliser dans les moments clés semblent faire défaut. Avec un calendrier qui ne laisse aucun répit, le Stade Français n’a plus le choix : il doit relever la tête et trouver des solutions.

Cette claque en Afrique du Sud peut-elle être un tournant ? La suite de la saison s’annonce tendue, et l’avenir du club en Top 14 est clairement en jeu.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO