Le RC Vannes n’a pas réussi l’exploit en Challenge Cup. Battus par les Scarlets (38-28) samedi soir, les Bretons voient leur aventure européenne s’arrêter dès la phase de poules. Une première mi-temps catastrophique a scellé leur sort, malgré une belle réaction après la pause.
Une première mi-temps cauchemardesque
Les Scarlets ont frappé fort d’entrée. Dans leur antre de Llanelli, les Gallois ont imposé leur rythme et infligé un véritable calvaire aux Vannetais en première période. Résultat : cinq essais encaissés et un score sans appel de 31-0 à la pause.
Entre maladresses, indiscipline et domination totale des locaux, le RCV n’a jamais semblé en mesure de rivaliser. Macleod, Murray, Davies et Rogers ont tour à tour puni une défense bretonne dépassée.
Une réaction trop tardive
Au retour des vestiaires, les joueurs de Jean-Noël Spitzer ont montré un autre visage. Portés par quelques changements et un sursaut d’orgueil, ils ont réussi à inscrire quatre essais grâce à Camou, Uhila, Surano et Boulier. Une belle réaction, mais les Scarlets, bien qu’un peu en gestion, n’ont jamais vraiment tremblé. Si Vannes a “gagné” la deuxième mi-temps (28-7), l’écart creusé avant la pause était trop lourd à combler.
Une première européenne qui laisse des regrets
Pour leur première participation à la Challenge Cup, les Bretons espéraient marquer l’histoire en se qualifiant pour les huitièmes de finale. Un point de bonus défensif aurait suffi, mais la marche était trop haute. Cette élimination est difficile à avaler, surtout au regard des ambitions affichées avant le match.
Retour aux affaires en Top 14
Désormais, le RC Vannes doit tourner la page européenne et se concentrer sur son objectif principal : le maintien en Top 14. Et pas de répit en vue, puisque c’est un rendez-vous crucial qui les attend : un duel face au Stade Français, mal classé lui aussi. Le match, prévu samedi prochain, s’annonce déjà décisif.
Si cette aventure en Challenge Cup s’arrête ici, elle aura permis aux Vannetais de goûter au niveau européen.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO