Le Racing 92 n’a pas fait de détails ce dimanche à Paris La Défense Arena en corrigeant le Stade Français (49-24) dans un derby qui pourrait laisser des traces des deux côtés. Les Racingmen se relancent pour la course aux phases finales, tandis que les Parisiens s’enfoncent encore un peu plus dans la zone rouge.
Un début à l’avantage de Paris… avant l’effondrement
Sous le toit de La Défense Arena, c’est le Stade Français qui a dégainé le premier. Plus tranchants, plus vifs, les Parisiens ont pris l’avantage très vite grâce à Samuel Ezeala dès la 6ᵉ minute. Pendant près d’une demi-heure, Paris a cru pouvoir rivaliser, profitant d’un Racing encore brouillon et imprécis.
Mais cette domination a fondu comme neige au soleil. Petit à petit, les Racingmen ont remis la main sur le ballon, se montrant plus réalistes dans les zones décisives. Maxime Baudonne a d’abord ramené les siens au score avant que Nolann Le Garrec ne fasse basculer le match juste après la pause. À partir de là, le Racing n’a plus regardé en arrière.
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— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) April 27, 2025
Le Racing accélère et assomme son rival
Dès le retour des vestiaires, on a senti que les choses allaient changer de dimension. Avec plus d’engagement et de précision, les Ciel et Blanc ont enchaîné les temps forts. Guram Gogichashvili a creusé l’écart sur une action d’avants en force, puis Josua Tuisova a mis les siens à l’abri avec un essai dont il a le secret : puissance, vitesse, défenseurs éclatés.
Et ce n’était pas fini. Le Garrec a signé un doublé, Diallo et Fickou ont ajouté deux essais en toute fin de match pour porter l’estocade. Résultat : sept essais à trois, bonus offensif en poche, et surtout, un Racing 92 qui peut encore croire aux phases finales avec seulement trois points de retard sur le top 6.
Le Stade Français inquiète sérieusement
Pour le Stade Français, la situation devient critique. Ce nouveau revers, sans même le moindre point ramené du derby, laisse les Parisiens à égalité avec Perpignan et juste un petit point devant Vannes, bon dernier. Et l’horizon n’est pas franchement dégagé : dans deux semaines, il faudra aller jouer à Perpignan dans un match qui sent la poudre.
Encore une fois, Paris a montré de grosses limites : aucune victoire à l’extérieur cette saison, un banc peu performant, et une confiance au plus bas. À La Défense Arena, après l’ouverture du score, les Soldats Roses ont progressivement disparu des radars, incapables de rivaliser sur la durée.
Avec cette victoire éclatante, le Racing 92 relance sa saison et se donne encore un vrai espoir de qualification. À l’inverse, le Stade Français voit l’ombre du Pro D2 se rapprocher dangereusement, à deux semaines d’un déplacement qui pourrait tout changer.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO