Le club francilien traverse une période délicate en ce début de saison de Top 14. Avec trois défaites en quatre matchs, le Racing 92 pointe à une inquiétante 12e place du classement. Un bilan qui tranche avec les ambitions affichées et le statut de l’équipe, habituée à jouer les premiers rôles.
Que se passe-t-il dans les Hauts-de-Seine ?
Un début de saison cauchemardesque
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le Racing 92 n’a remporté qu’un seul match depuis le début du championnat. Pire encore, l’équipe reste sur huit revers lors de ses dix dernières sorties toutes compétitions confondues. Un bilan famélique pour un club qui visait le top 6.
La défense prend l’eau de toutes parts. Les 52 points encaissés face à l’UBB illustrent les lacunes actuelles. L’attaque ne fait guère mieux avec seulement 20 points inscrits en moyenne par match.
Un effectif chamboulé qui peine à trouver ses marques
L’intersaison a vu un grand remaniement de l’effectif francilien. Pas moins de 15 joueurs cadres ont quitté le navire, dont des éléments emblématiques comme Juan Imhoff ou Wenceslas Lauret. Les nouvelles recrues peinent à s’intégrer, à l’image d’Owen Farrell qui tarde à prendre ses marques.
Le départ surprise de Siya Kolisi a laissé un vide. Les blessures n’arrangent rien avec l’absence de joueurs majeurs comme Camille Chat ou Eddy Ben Arous. L’alchimie collective semble avoir disparu.
La méthode Lancaster en question
Arrivé en septembre 2022, Stuart Lancaster devait insuffler un nouveau souffle. Force est de constater que sa “nouvelle façon de travailler” n’a pas encore porté ses fruits. Le jeu manque cruellement d’inspiration et les joueurs semblent perdus sur le terrain.
L’ancien sélectionneur anglais demande du temps pour mettre en place sa méthode. Mais la patience a ses limites dans le rugby professionnel. Les résultats devront rapidement suivre pour éviter une saison galère.
Un club à la recherche de son identité
Au-delà des résultats sportifs, c’est toute l’identité du Racing qui semble s’être diluée. Le club peine à fidéliser son public, ballotté entre l’Arena de Nanterre et le stade de Créteil. L’atmosphère feutrée contraste avec la ferveur d’autres enceintes du Top 14.
Le confort des installations ultra-modernes pourrait paradoxalement nuire à l’état d’esprit guerrier nécessaire. Éric Blanc évoque un jeu “ultra-sécuritaire, archi défensif, ultra-diététique” qui manque cruellement d’émotion.
Le Racing 92 doit retrouver au plus vite son ADN fait de panache et d’ambition. Sans quoi, le club pourrait vivre une saison bien plus compliquée que prévu. Le prochain match face à Vannes s’annonce déjà comme un tournant.
Source : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO