Scott Robertson, coach des All Blacks, n’a pas tardé à monter au créneau pour défendre le haka après que Joe Marler, pilier anglais réputé pour ses provocations, l’a qualifié de « ridicule ».
Alors que les deux équipes s’apprêtent à s’affronter, Marler a déclenché une onde de choc en déclarant que ce rituel sacré devrait être « jeté à la poubelle », suscitant un flot de réactions et de défenseurs, à commencer par Robertson, qui rappelle à quel point le haka fait partie de l’âme des Néo-Zélandais (Irish Examiner).
Marler n’hésite pas à provoquer
En plein dans son style bien connu, Marler a posté sur X (anciennement Twitter) pour dire que le haka n’a de sens que si les adversaires « répondent » et qu’il ne s’agit là que d’un spectacle exagéré. S’inspirant d’un match récent entre l’équipe anglaise de rugby à XIII et les Samoa, où les Anglais avaient fait face au Siva Tau samoan, Marler a allumé la mèche.
S’il a ensuite affirmé que c’était « juste pour rigoler », le pilier a indéniablement touché un point sensible et réveillé les passions.
Scott Robertson rappelle la puissance du haka
Répondant à Marler avec classe, Scott Robertson a rappelé que le haka est bien plus qu’un rituel d’avant-match. « C’est notre ADN, un hommage à notre culture et à nos origines », a-t-il insisté, expliquant que pour les All Blacks, le haka est un moment sacré et un élément fort de leur identité.
Robertson a aussi souligné que des réponses respectueuses, comme celle de l’équipe anglaise en 2019 avec leur formation en V, montrent que même les adversaires saisissent la force de ce moment. Mais pour lui, il est évident que le haka mérite plus de respect que la réaction de Marler.
Un symbole plus grand que le sport
Les propos de Marler ont fait des vagues bien au-delà du terrain. En Nouvelle-Zélande, personnalités politiques et figures culturelles se sont exprimées, soulignant que le haka est une démonstration de puissance et de respect pour les ancêtres maoris. Mana Epiha, conseiller culturel maori, l’a dit sans détour : « Ce n’est pas fait pour plaire.
C’est fait pour inspirer crainte et respect, pour connecter avec nos racines. » Ce rappel a enflammé un peu plus la fierté néo-zélandaise autour du haka.
Un rituel indissociable du rugby
Pour Scott Robertson et les All Blacks, cette tradition est incontournable. Au-delà du sport, le haka incarne l’héritage et la culture néo-zélandaise, une connexion avec le passé qui dépasse largement le rugby. Alors que les All Blacks se préparent à affronter l’Angleterre, la réponse de Robertson résonne comme un rappel : le haka, ce n’est pas juste un « show », mais un symbole puissant de leur identité.
Ce face-à-face entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande promet donc de dépasser le cadre du sport, avec un haka qui, une fois de plus, marquera bien plus que le début d’un match.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO