Le BO toujours à la recherche de son sauveur

Le Biarritz Olympique, c’est un peu comme un grand malade qui cherche désespérément un remède miracle. Avec le départ de Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé, le club basque se retrouve sans tête pensante et surtout, sans gros sous. Il faut dire que le BO a connu pas mal de galères financières ces dernières années, malgré les coups de pouce de différents mécènes.

Un stade qui ne rapporte pas assez

Vincent Chaudel, un économiste qui s’y connaît en sport, a une explication toute trouvée : le problème, c’est le stade. Il compare ça à un avion : si t’as pas assez de gens en classe business, ta classe éco ne va pas tenir la route.

En gros, en rugby, c’est les loges VIP et les prestations haut de gamme qui font rentrer le cash, pas comme au foot où les droits TV suffisent.

Sauf que voilà, le stade Aguilera du BO, c’est un peu un vieux tacot qui n’a pas vu de lifting depuis 2006. Forcément, ça attire moins les gros clients prêts à lâcher du billet.

Attention à ne pas se faire doubler

Pendant ce temps-là, les autres clubs de Pro D2 ont compris le truc et ont refait une beauté à leurs enceintes. Comme dit Vincent Chaudel, “quand tu n’avances pas, tu recules”. Et là, clairement, le BO est en train de prendre un sacré retard dans la course. Pas top pour séduire un repreneur qui aurait les moyens de remettre le club sur les rails.

Un cercle vicieux à stopper d’urgence

En fait, le Biarritz Olympique est un peu pris au piège : pas assez de thunes investies dans le stade, donc des finances dans le rouge, donc des résultats sportifs en berne, donc moins de chances d’attirer un investisseur providentiel qui pourrait justement renflouer les caisses et moderniser Aguilera. Bref, un sacré cercle vicieux.

Pour en sortir, le BO va devoir dénicher la perle rare, celui qui aura les épaules et le portefeuille assez larges pour tout révolutionner, en commençant par donner un bon coup de peinture au stade. Pas une mince affaire, mais c’est crucial pour l’avenir du club au plus haut niveau du rugby français.

micheal.j

Michael, c’est pas juste un mec qui écrit sur le rugby. C’est un passionné, un analyste, qui décortique le jeu pour t’en montrer toutes les facettes. Ses analyses, c’est du caviar pour qui veut vraiment comprendre les dessous du rugby et vivre le sport à 1000%. Il est bouillant !