Laurent Panis, 30 ans aux compteurs et talonneur du Stade Français, range les crampons à la fin de la saison. Pour ceux qui suivent le ballon ovale, c’est un petit séisme : le mec a toujours joué pour le même club. Fidélité niveau max !
Un seul amour : le Stade Français
Panis, c’est pas le genre de joueur à zapper de club comme de maillot. Le Stade Français, c’est chez lui depuis qu’il est môme. Quand il annonce à ses potes du staff et aux gars de l’équipe qu’il va se barrer, ça marque la fin d’une époque. Mais aussi le début d’une nouvelle vie loin des mêlées.
Pourquoi il arrête ? La famille avant tout
Le rugby, ça use. Les blessures à répétition, ça aide pas. Mais si y a bien un truc qui a pesé lourd, c’est sa famille. Avec un deuxième marmot en route, Laurent veut plus rater un seul moment avec les siens. “Je suis fatigué de ne pas pouvoir profiter pleinement de tous ces moments en famille,” il lâche sans détour.
Après le rugby, quoi ?
Pour Panis, l’après-rugby s’annonce chill. Finies les séances de physio à n’en plus finir, place aux vacances avec madame. C’est un luxe qu’il s’est jamais offert. “Poser des vacances et partir avec ma compagne,” voilà son nouveau rêve. Simple, mais tellement précieux pour lui.
Il part, mais il part fier
Quitter le rugby, oui, mais avec la tête haute. Le Stade Français, pour Laurent, c’est plus qu’un club : c’est une partie de sa vie. Les bons moments, les galères, les titres… tout ça, c’est gravé. Sa décision de dire stop, c’est mûrement réfléchi, avec un p’tit pincement au cœur mais surtout beaucoup de sagesse.
Laurent Panis tire sa révérence. Il laisse derrière lui des souvenirs de ouf, mais aussi une leçon : derrière chaque joueur, y a un humain avec ses choix, ses galères, ses bonheurs.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO