L’ancien président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, a déclaré son soutien à Didier Codorniou pour l’élection à la tête de l’instance prévue le 19 octobre. Cette annonce, rapportée par Rugbyrama, soulève des questions sur la stratégie de campagne de Codorniou.
Entre influence et embarras
Laporte n’a pas mâché ses mots envers l’actuelle direction de la FFR, estimant que Codorniou apporte “un sang neuf”. Il voit en l’ancien international de 66 ans “l’homme de la situation”.
Mais ce soutien pourrait s’avérer embarrassant pour Codorniou, qui avait confié il y a quelques semaines ne pas vouloir être “instrumentalisé” dans cette campagne.
Le dilemme du candidat
Le candidat se trouve maintenant face à un dilemme.
D’un côté, accepter le soutien d’une figure influente mais controversée du rugby français pourrait lui apporter une certaine crédibilité. De l’autre, maintenir sa ligne de campagne indépendante au risque de froisser Laporte serait cohérent avec ses déclarations précédentes.
La réaction de Codorniou à cette déclaration sera scrutée de près par les observateurs et les électeurs.
Les éloges de l’ancien président
Selon l’ancien sélectionneur, Codorniou possède plusieurs atouts qui font de lui le candidat idéal. Il met en avant sa connaissance approfondie du rugby, sa capacité à rassembler et son esprit de consensus.
Laporte insiste particulièrement sur la nécessité d’apaiser les tensions au sein du rugby français, un domaine où il estime que Codorniou excellerait.
Une élection sous haute tension
Cette élection oppose Codorniou à Florian Grill, l’actuel président de la FFR. Le scrutin s’annonce serré et chaque soutien pourrait peser lourd dans la balance finale.
Bien que Laporte, aujourd’hui directeur du rugby à Montpellier, n’ait pas le droit de vote, son influence reste significative dans le milieu du rugby français.
Le poids du passé
Il est important de rappeler que Laporte a été condamné en décembre 2022 pour corruption passive et autres délits. Son appel n’a pas encore été jugé, ce qui ajoute une dimension délicate à son soutien.
Reste à voir comment Codorniou naviguera entre le soutien d’une figure influente et son désir d’indépendance. Le rugby français, en quête de renouveau, s’apprête à vivre un scrutin crucial pour son avenir, où chaque déclaration et chaque soutien pourraient avoir des conséquences importantes.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO