La Section Paloise a vécu une soirée frustrante au Hameau. Malgré une belle bataille face aux Ospreys, les Béarnais ont craqué dans les dernières minutes pour s’incliner 28-31. Une défaite au goût amer, mais qui n’empêche pas Pau de valider sa qualification pour les huitièmes de finale, à domicile.
Un départ plein d’intensité
Le match avait pourtant bien commencé pour la Section. Dès la 9e minute, Théo Attissogbe trouvait la faille après une action parfaitement menée (7-0). Les Ospreys n’ont pas tardé à répondre par Conbeer, bien servi en bout de ligne (7-7). Juste avant la pause, Fabien Brau-Boirie, très en vue, a redonné l’avantage aux siens après un gros travail des avants (14-7).
À la mi-temps, les Palois semblaient sur la bonne voie.
Une mêlée dominatrice, mais des Gallois accrocheurs
Au retour des vestiaires, les Gallois sont revenus plus agressifs, profitant rapidement d’un carton jaune infligé à Arfeuil pour égaliser par Boshoff (14-14). Ils ont même pris l’avantage à la 55e minute grâce à Morgan (14-19).
Pau, fidèle à ses forces en mêlée, a su réagir avec un essai de pénalité (21-19), suivi d’un nouvel essai de Roudil, parfaitement servi après une mêlée bien maîtrisée (28-19). À dix minutes de la fin, la victoire semblait acquise.
Mais les Gallois, fidèles à leur réputation, n’ont jamais baissé les bras. En seulement trois minutes, Edwards (28-24) puis Luke Davies (28-31) ont renversé la situation, profitant de relances spectaculaires et d’une défense paloise en perte de vitesse. Les Béarnais ont eu deux ballons pour repasser devant, mais un ruck mal géré et une touche perdue ont scellé leur sort.
Une qualif, mais des regrets
Malgré cette défaite, Pau repart avec un double bonus (offensif et défensif), suffisant pour recevoir en huitièmes de finale. Mais ce revers laisse un goût amer, comme le confiait Eliott Roudil, le capitaine : « On a joué jusqu’à la 70e minute, pas jusqu’à la 80e. »
La Section devra vite digérer cette déconvenue avant son prochain match en Top 14 face à Clermont, samedi prochain au Hameau.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO