La fédération néo-zélandaise de rugby (NZR) a apporté son soutien à Brett Robinson, ancien Wallaby, dans sa candidature pour la présidence de World Rugby, selon The Roar. Ce choix marque un tournant important, notamment avec les défis mondiaux auxquels le rugby est confronté. La candidature de Robinson, largement soutenue, pourrait bien redéfinir l’avenir du sport à l’échelle internationale.
Un appui stratégique pour un leader engagé
Le président de la NZR, Mark Robinson, a expliqué que le rugby doit « évoluer rapidement pour faire face aux défis actuels et saisir les opportunités futures ». Ancien joueur passionné par le bien-être des joueurs et fervent promoteur du rugby féminin, Brett Robinson incarne ce potentiel de changement. Mark Robinson souligne l’importance d’un candidat connecté aux réalités modernes, qu’il s’agisse de sécurité ou d’attractivité auprès des jeunes.
Cette candidature est renforcée par l’expérience de Brett Robinson en gestion et en gouvernance, notamment grâce à son rôle au sein de RetireAustralia. Il y a démontré sa capacité à diriger des organisations complexes, en phase avec les besoins d’innovation.
Le projet Nations Championship : une compétition mondiale en vue
L’un des piliers du programme de Brett Robinson est le lancement du Nations Championship, une compétition biennale réunissant les 12 meilleures équipes de chaque hémisphère, prévue pour 2026. Ce format inclura un système de promotion et relégation, ouvrant ainsi la porte à des équipes montantes comme la Géorgie et, potentiellement, l’Allemagne. Ce projet ambitieux vise à accroître la visibilité mondiale du rugby et à créer des opportunités pour les équipes de rang secondaire.
La compétition pourrait également permettre une expansion vers de nouveaux marchés, notamment au Moyen-Orient, où des matchs pourraient être organisés, notamment dans des pays comme les Émirats, déjà partenaires de World Rugby.
Un rugby plus accessible et tourné vers les jeunes
Père de jeunes rugbymen, Brett Robinson souhaite rendre le rugby plus attractif pour la nouvelle génération, dans un contexte de compétition avec des sports comme la NBA et la NFL. Son programme inclut également des mesures pour améliorer la sécurité des joueurs et la fluidité du jeu, notamment en réduisant les temps morts.
Si Robinson est élu lors du vote du 14 novembre, il pourrait devenir le premier dirigeant australien à présider World Rugby, un poste jusqu’ici dominé par des représentants européens. Sa vision, à la fois audacieuse et réaliste, semble répondre aux attentes d’un rugby en quête de renouveau et de stabilité.
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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO