Petit retour sur un weekend cuisant pour les bordelais… L’UBB a pris une grosse claque à Perpignan avec une défaite 37-30. Cette défaite compromet sérieusement leurs chances de se qualifier directement pour les demi-finales du Top 14.
Une défaite qui pique
Après le match, Yannick Bru, le manager de l’UBB, ne mâche pas ses mots : « On ne méritait pas de gagner, ni de faire match nul. » (L’Équipe).
Ça fait mal, surtout que ça rappelle la défaite de 2022 contre la même équipe. À l’époque, il y avait aussi des tensions entre le manager Christophe Urios et certains cadres comme Matthieu Jalibert. Malgré une qualification en barrage, l’UBB avait été éliminée en demi-finales par Montpellier, futur champion.
Les ambitions en stand-by
Bru a aussi exprimé sa frustration : « L’ambition était de venir prendre des points, au moins un, à Perpignan, pour se donner un peu de marge dans les choix, dans la gestion de la fraîcheur pour le dernier match de la saison régulière à Chaban. Ce zéro pointé met un frein à tous les plans positifs. » (Rugby Scapulaire).
En clair, cette défaite complique sérieusement la suite.
Garder la tête haute
Malgré tout, Bru reste optimiste mais réaliste : « Tout le monde nous voit beaux… » (L’Équipe).
Il appelle à la prudence et à la concentration pour les matchs à venir. L’objectif est simple : faire un gros match contre Oyonnax et décrocher un bonus offensif pour maximiser leurs chances de jouer les barrages à domicile.
Une saison compliquée
Cette saison rappelle beaucoup celle de 2022. À l’époque, l’UBB avait réussi à se qualifier pour les barrages malgré les tensions internes, mais avait ensuite été sortie par Montpellier en demi-finales. Cette année, l’équipe doit éviter de refaire les mêmes erreurs et se concentrer sur leurs objectifs.
Yannick Bru et ses joueurs doivent maintenant se préparer pour le match contre Oyonnax. Une victoire avec un bonus serait idéale pour finir la saison régulière sur une note positive et aborder les barrages avec confiance.
Les Bordelais sont donc attendus au tournant et devront montrer qu’ils ont les ressources pour rebondir.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO