Un tirage contesté
La Coupe du Monde de Rugby fait l’objet de nombreuses critiques, notamment à cause d’un tirage au sort désastreux.
En effet, trois des cinq meilleures équipes mondiales, à savoir l’Afrique du Sud, l’Irlande et l’Écosse, se retrouvent dans le groupe B, tandis que les numéros 2 et 3, la France et la Nouvelle-Zélande, attendent les deux qualifiés en quart de finale. Ainsi, la moitié des demi-finalistes du côté le plus faible du tirage doit leur position uniquement à la décision de World Rugby de choisir les poules en 2020.
Des équipes en tête, d’autres en difficulté
Les équipes d’Irlande, de France, d’Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande sont clairement en tête par rapport aux autres. À l’inverse, l’Angleterre traverse une période difficile après le licenciement d’Eddie Jones, le Pays de Galles est en faillite et en désordre, et l’Australie, la nation la mieux classée dans leur groupe au numéro 7, compte sur un numéro 10 de 35 ans revenant d’une blessure au tendon d’Achille.
L’arbitrage sous pression
Les arbitres pourraient également souffrir de cette situation tendue. Les fans sud-africains ont la réputation d’être très agressifs, surtout lorsque Rassie Erasmus, le maître de Twitter, les incite. Les arbitres Bryce Lawrence et Nic Berry ont d’ailleurs déjà vécu des expériences éprouvantes face aux Sud-Africains. De plus, les questions pourraient se multiplier si la France, pays hôte, bénéficie de décisions favorables en quart de finale contre l’Irlande ou les Springboks.
World Rugby face aux critiques
Alan Gilpin, directeur général de World Rugby, a récemment reconnu des “frustrations” liées au tirage et promis que cela ne se reproduirait plus. Malgré cette prise de position, la compétition s’annonce électrique. Deux des équipes de Nouvelle-Zélande, de France, d’Afrique du Sud et d’Irlande devront quitter la compétition après les quarts de finale, tandis que l’Angleterre, l’Australie ou le Pays de Galles, moins performants, poursuivront leur chemin.
Cette Coupe du Monde de Rugby pourrait donc être la plus tendue de l’histoire, en grande partie à cause d’un tirage au sort déséquilibré et d’une pression croissante sur les arbitres.