La colère de Frédéric Michalak sera-t-elle entendue au Racing 92 ?

Frédéric Michalak, coach de l’attaque du Racing 92, n’a pas caché sa déception après la lourde défaite face à Bayonne (32-15). Il a clairement exprimé son mécontentement, pointant du doigt le manque de respect pour le maillot et l’héritage du club.

Un Racing 92 méconnaissable à Bayonne

Samedi dernier, le Racing 92 a complètement sombré à Bayonne. Michalak, furieux, a pris la parole pour critiquer l’attitude de son équipe : « Ce n’est pas respecter ce qu’on fait la semaine, ce n’est pas respecter le maillot, l’héritage d’un club. » Pour lui, la défaite dépasse largement la performance sur le terrain. Ce qui l’agace, c’est surtout ce sentiment que les joueurs n’ont pas donné tout ce qu’ils avaient.

Le manque de révolte, un vrai problème

Au-delà du score, c’est le manque de grinta qui a vraiment dérangé Michalak. Face à une équipe de Bayonne beaucoup plus déterminée, les Racingmen sont restés amorphes, sans jamais se rebeller. Michalak l’a dit sans détour : « On est encore une petite équipe et on doit se remettre en question. » Le Racing, actuellement 10e au classement, se retrouve déjà dans une situation préoccupante. Cameron Woki, troisième-ligne, a lui aussi reconnu que ses coéquipiers manquaient d’envie : « Il y avait très peu de joueurs qui avaient faim. »

Réaction obligatoire

Le message de Michalak est clair : il faut réagir, et vite. Le Racing 92 a encore de grosses échéances à venir, à commencer par la réception de l’USAP. Avec deux déplacements compliqués ensuite à Pau et au Stade Français, les Franciliens doivent impérativement se reprendre pour éviter de plonger dans la crise. Michalak a tiré la sonnette d’alarme. Reste à voir si ses joueurs entendront son appel et montreront enfin un autre visage sur le terrain.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour le Racing, qui doit prouver qu’il n’est pas simplement une équipe « de mercenaires », comme Michalak le craint.

whatsapp image 2024 07 31 at 09.08.32

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO