Ken Owens : clap de fin pour le “Shérif” du rugby gallois

À 37 ans, Ken Owens accroche ses crampons au mur des légendes du rugby, laissant derrière lui un champ de bataille où il a tant brillé. L’emblématique talonneur du XV du Poireau, avec ses 91 capes internationales, dit adieu à une carrière jalonnée de triomphes et de trophées. Ce n’est pas sans un pincement au cœur que Ken, le Shérif de cette équipe galloise, a pris sa retraite, écoutant plus son corps meurtri que son cœur de guerrier.

Batailles et victoires

Du coup d’envoi en 2011 à son dernier sifflet, Owens a été un pilier de l’équipe nationale galloise, marquant les esprits lors des Six Nations et des tours avec les Lions britanniques et irlandais. Deux Grands Chelems et quatre championnats des Six Nations plus tard, il laisse un vide que seul le temps pourra combler.

Le combat contre son plus grand adversaire : les blessures

Les dernières saisons ont été rudes pour Ken. Un dos qui ne voulait plus suivre, une Coupe du Monde manquée, et des rendez-vous sur le banc plus fréquents que sur le terrain. “Le fait de ne pas jouer a été un défi, mais le moment est venu de suivre les conseils médicaux et de mettre un terme à la carrière qui m’a tant apporté”, déclare-t-il avec une honnêteté brute.

Des adieux qu’on n’écrirait pas mieux

Ken avait imaginé autrement ses adieux : un dernier match héroïque sous les acclamations de la foule. Au lieu de cela, il se retire dans un calme relatif, avec le respect de tous ceux qui ont vu jouer le Shérif. “Si la décision avait été entre mes mains, il y aurait eu un match de plus”, confie-t-il, évoquant ce rêve de fin parfaite qui lui échappe.

Son héritage ? La passion et l’inspiration

Plus qu’un joueur, Ken Owens est un symbole. Sa grinta, son charisme, et son indéfectible loyauté aux Scarlets, au Pays de Galles, et au rugby en général, inspirent encore. Même hors du terrain, son héritage perdurera, encourageant les futures générations à poursuivre la quête de l’excellence.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO