Castres est sur le point de frapper un joli coup sur le marché des transferts. Le club tarnais serait tout proche de finaliser l’arrivée de Vuate Karawalevu, un trois-quarts fidjien aussi puissant que polyvalent, qui brille actuellement avec les Fijian Drua en Super Rugby.
Un profil rare qui coche toutes les cases
Le CO veut du renfort derrière, et pas n’importe lequel. À 24 ans, Karawalevu incarne le joueur moderne par excellence : solide, rapide, à l’aise à plusieurs postes. Cette saison, il a été utilisé à l’aile, à l’arrière, et même au centre. En neuf matchs, il a montré qu’il savait tout faire, ou presque. Ce genre de profil, c’est de l’or en barre pour un staff en quête de souplesse tactique.
Il faut dire que le garçon a du vécu : formé au rugby à XIII avec les Sydney Roosters, passé par les Waratahs, il a trouvé son rythme avec les Drua, où il s’impose semaine après semaine. En plus de ses prestations en club, il compte 7 sélections avec les Fidji, dont une première conclue par un essai, et surtout un doublé en finale de la Pacific Nations Cup face au Japon.
Castres en pleine réorganisation derrière
Dans les coulisses, Castres prépare un vrai chantier dans ses lignes arrières. Julien Dumora va raccrocher, Joris Dupont file à Mont-de-Marsan, et Josaia Raisuqe, tragiquement disparu, ne rejoindra jamais le club. Pour ne rien arranger, l’avenir d’Antoine Zeghdar reste flou. Bref, il y a des trous à combler.
Avec son gabarit de 1,93 m pour 104 kg, Karawalevu semble taillé pour venir remettre un peu d’ordre dans tout ça. Surtout qu’il pourrait très bien compléter les autres recrues déjà actées côté CO : le talonneur Teddy Durand (Oyonnax), l’ailier Adam Vargas (Valence-Romans) et le troisième ligne Veresa Ramototabua (Mont-de-Marsan). Un autre Fidjien qui pourrait se sentir moins seul si son compatriote débarque à son tour dans le Tarn.
Des stats qui parlent pour lui
Au-delà du potentiel, il y a les faits. Et les chiffres parlent en sa faveur : quatre essais en trois matchs en début de saison, malgré une équipe des Drua parfois en difficulté. Toujours tranchant, toujours disponible, Karawalevu apporte de la vitesse mais aussi de l’intelligence dans le placement. Et il ne se planque pas quand ça chauffe.
Dans un championnat aussi dense que le Top 14, sa capacité à couvrir plusieurs postes sera un atout de taille pour Jeremy Davidson et son staff, qui pourront le faire souffler, bouger, ou replacer selon les absences et les formes du moment.
Une signature attendue dans les prochaines semaines
Selon plusieurs sources concordantes (Rugbyrama, Midi Olympique, Blog RCT), les discussions sont bien avancées. Il ne resterait que quelques détails à régler avant que le deal soit ficelé. L’officialisation pourrait tomber dans les jours ou semaines à venir, sauf retournement de situation.
Si tout se passe comme prévu, Castres récupère un vrai dynamiteur, capable de faire basculer un match sur une accélération. Et dans une saison longue, où l’enchaînement des matchs pèse sur les organismes, avoir un joueur aussi adaptable, ça peut vraiment faire la différence.
Le pari Karawalevu, un vrai bon coup ?
Castres ne fait pas dans la folie des grandeurs, mais place ses pions intelligemment. Avec Karawalevu, le CO miserait sur un profil explosif, encore jeune mais déjà expérimenté, et surtout capable de s’inscrire dans un projet collectif. C’est un pari, bien sûr. Mais un pari qui a tout d’un bon coup, à condition qu’il s’adapte vite au rugby français, à son rythme plus rugueux, et à ses hivers plus froids que ceux des îles.
Si ça prend, Castres tient peut-être là l’un des beaux coups de l’intersaison. Réponse très bientôt.
Source : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO