L’arrière emblématique du Castres Olympique, Julien Dumora, se trouve à un tournant de sa carrière. À 36 ans, il s’interroge sur son avenir dans le rugby professionnel, tout en abordant la nouvelle saison avec détermination.
“L’appétit est toujours là” : un vétéran toujours affamé
Malgré ses 36 printemps, Dumora aborde la nouvelle saison avec enthousiasme.
“L’appétit est toujours là. Ces prépas de début de saison, je les aime bien. Je ne rechigne pas. Je n’en ai pas encore marre. J’y prends même du plaisir de bosser dans le dur”, confie-t-il à Actu Rugby.
Cette motivation se traduit par une forme physique qu’il juge satisfaisante : “Mon corps va bien et je touche du bois pour que cela dure. Je veux que ça continue comme cela tout au long de la préparation”, explique-t-il à La Dépêche du Midi.
Entre passion et incertitude : le dilemme du soldat Dumora
Malgré cet état d’esprit positif, Dumora reste lucide sur sa situation. “Pour être honnête, je ne sais pas trop où je vais. Je pense forcément à mon avenir”, admet-il. Le joueur aux plus de 240 apparitions sous le maillot castrais se donne le temps de la réflexion : “Au fur et à mesure que les mois vont passer, on commencera à se projeter avec le club, voir ce que souhaite faire le club, voir ce que je souhaite faire aussi.”
Objectif qualification : Dumora vise haut pour sa potentielle dernière danse
En attendant de prendre une décision sur son avenir, Dumora se concentre sur la saison à venir. Il souhaite notamment corriger les erreurs de l’exercice précédent : “Il y a deux matchs que nous avons perdus dans le money-time à cause d’un peu d’imprécision dans les dernières minutes et peut-être d’un manque de communication”, analyse-t-il.
Julien Dumora et le Castres Olympique entameront leur saison le 7 septembre prochain face au Racing 92, au stade Pierre-Fabre. Une rencontre qui marquera le début de la 18e saison professionnelle du joueur, peut-être la dernière de sa carrière.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO