Le sort s’acharne sur Jake McIntyre. L’ouvreur de l’USAP, tout juste revenu de blessure, s’est gravement touché au genou lors du match face aux Zebre de Parme. Une absence prolongée se profile pour le joueur australien.
Une victoire au goût amer
L’USAP a décroché une belle victoire en Challenge Cup dimanche dernier, s’imposant 39-21 sur la pelouse des Zebre. Mais cette performance a été ternie par un gros coup dur : la blessure de Jake McIntyre juste avant la mi-temps. Sur une relance, un plaquage mal maîtrisé l’a déséquilibré, provoquant une torsion inquiétante de son genou droit.
Les examens ont révélé une rupture partielle du ligament latéral. Si une opération est nécessaire, McIntyre pourrait être éloigné des terrains pendant trois à quatre mois, mettant fin à sa saison. Le président de l’USAP, François Rivière, s’est exprimé sur la gravité de l’incident : « Une grosse entorse du genou, mais il y a des craintes que ce soit bien plus grave » (source : France Bleu).
Une blessure qui fait grincer des dents
L’entraîneur David Marty n’a pas caché sa colère après le match, dénonçant le caractère dangereux du plaquage à l’origine de la blessure. « C’est inadmissible. Quand va-t-on enfin interdire ces gestes qui mettent les joueurs en danger ? », a-t-il déclaré dans L’Indépendant.
Cette blessure est d’autant plus difficile à avaler que McIntyre revenait tout juste d’une autre longue absence après une opération au pectoral. Le joueur, qui avait déjà manqué trois mois de compétition, espérait enchaîner pour aider son équipe dans une saison compliquée.
L’USAP face à un nouveau casse-tête
Cette absence tombe au pire moment pour l’USAP, qui doit enchaîner dès ce week-end face à Bayonne au stade Aimé-Giral. Avec une lutte pour le maintien plus tendue que jamais, le club catalan va devoir s’adapter rapidement pour combler ce vide.
Malgré tout, l’USAP pourra compter sur sa jeunesse et un collectif combatif pour tenter de relever ce nouveau défi. Pour Jake McIntyre, l’heure est maintenant à l’attente et à l’espoir d’éviter une opération. Mais à l’USAP, c’est déjà l’urgence qui domine.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO