Le Racing 92 traverse une période agitée, mais Jacky Lorenzetti ne compte pas laisser les critiques enterrer son club trop vite. Après un article du Parisien évoquant un “vaisseau en cale sèche”, le président du conseil de surveillance a pris la plume pour remettre les pendules à l’heure. Entre séparation avec Stuart Lancaster, arrivée de Patrice Collazo et une place inquiétante en Top 14, le club francilien est à un tournant.
Lorenzetti contre-attaque
Il n’a pas mâché ses mots. Dans une déclaration publiée sur le site officiel du Racing 92, Jacky Lorenzetti a tenu à répondre aux critiques, notamment celles du Parisien, qui dépeignait un club à la dérive. “Ce n’est pas la première fois que votre journal juge avant de voir”, écrit-il, visiblement agacé.
S’il reconnaît que le classement actuel est loin des ambitions du club, il refuse le procès en déclin. Il rappelle que depuis 18 ans, le Racing a toujours joué les phases finales du Top 14, une constance que peu d’équipes peuvent revendiquer. Et malgré les résultats décevants, il insiste sur l’ambiance “joyeuse et bienveillante” qui règne au sein du club.
Et puis, il y a eu la séparation avec Stuart Lancaster, un épisode que Lorenzetti assure avoir géré “sans bruit, à l’amiable”. Pas de scandale, juste une nécessité de changement. Un changement qui a pris la forme de Patrice Collazo, arrivé pour insuffler une nouvelle dynamique.
“Je suis motivé, surmotivé”, lance-t-il. Un message clair : pas question de lâcher quoi que ce soit.
Collazo, une mission commando au Racing
Après La Rochelle, Toulon, et des opérations de sauvetage à Brive et Montpellier, Patrice Collazo débarque dans un club qui n’a jamais manqué les phases finales du Top 14 depuis son retour dans l’élite en 2009. Un défi à la hauteur de son tempérament.
Sa réputation le précède : exigeant, parfois dur, il ne laisse personne dans sa zone de confort. Mais lors de sa première conférence de presse, il a surpris par son ton ouvert et fédérateur. “J’ai trouvé un groupe qui avait envie de vite passer à autre chose”, a-t-il confié, laissant entendre que la situation n’est pas aussi catastrophique que certains veulent le croire.
Reste à voir si son approche portera ses fruits. Le Racing est en difficulté, et Collazo n’aura pas le temps d’installer un projet sur la durée. Il doit redonner confiance et surtout, faire gagner cette équipe.
Une saison qui patine, mais un club qui se bat
Il faut dire que la situation sportive du Racing 92 n’a rien de rassurant. 12e du Top 14, le club est loin de ses standards habituels et doit rapidement réagir pour éviter une fin de saison sous tension. La venue de Patrice Collazo, connu pour son franc-parler et son exigence, marque une tentative de relance express.
Ce week-end, les Ciel et Blanc affrontent Vannes, dernier du championnat. Un match qui pourrait ressembler à une formalité en temps normal, mais qui, dans ce contexte, prend des allures de test. Une victoire et le Racing peut commencer à relever la tête. Une défaite, et les doutes s’installeront encore un peu plus.
Un Racing dos au mur, mais debout
Au-delà du terrain, Jacky Lorenzetti veut surtout envoyer un message : le Racing n’est pas un club en fin de cycle, encore moins un “vieillard” bon pour la retraite. Et il met du poids derrière ses mots. Arnaud Tourtoulou a été nommé président, Collazo est aux commandes, et l’effectif semble réceptif au changement.
Le Racing 92 est peut-être dans une mauvaise passe, mais Lorenzetti veut faire comprendre qu’il est encore loin d’avoir dit son dernier mot. À ses joueurs, maintenant, de transformer ces déclarations en actes sur le terrain.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO