Irlande – Angleterre : un premier test grandeur nature pour les hommes d’Easterby

L’Irlande débute son Tournoi des Six Nations 2025 avec un sacré défi : un déplacement à Twickenham pour affronter l’Angleterre. Avec Simon Easterby à la tête de l’équipe en l’absence d’Andy Farrell, les Irlandais veulent frapper fort d’entrée, mais des incertitudes subsistent, notamment au poste d’ouvreur.

Simon Easterby aux commandes, l’Irlande vise un triplé

Avec Farrell occupé par la tournée des Lions britanniques et irlandais, c’est Simon Easterby qui prend les commandes du XV du Trèfle. L’ancien troisième ligne, habitué du staff depuis près de dix ans, connaît bien le groupe, mais c’est la première fois qu’il endosse le rôle de sélectionneur principal.

L’objectif est clair : remporter un troisième Tournoi consécutif, une première depuis l’agrandissement de la compétition en 2000. La dynamique est bonne, mais la tournée d’automne a laissé entrevoir quelques failles. Easterby doit prouver qu’il peut maintenir le cap et éviter toute déconvenue face à une équipe anglaise toujours imprévisible.

Un problème au poste d’ouvreur ?

Si l’ossature de l’équipe reste solide, une grosse interrogation plane sur le numéro 10. Depuis la retraite de Johnny Sexton, personne ne s’est vraiment imposé.

Jack Crowley (25 ans) semblait avoir pris l’avantage après un Tournoi 2024 réussi et une tournée en Afrique du Sud convaincante, mais le jeune Sam Prendergast (21 ans) a bousculé la hiérarchie en étant titularisé face à l’Australie en novembre. L’ancien international Hugo MacNeill n’est pas rassuré : selon lui, aucun des deux n’a encore le niveau d’un ouvreur capable de mener l’Irlande à un Grand Chelem.

Ce manque de leadership à l’ouverture pourrait peser lourd, d’autant plus que des cadres comme Garry Ringrose et Bundee Aki ne sont pas du même profil que Sexton pour prendre le jeu à leur compte. Caelan Doris, capitaine, devra assumer encore plus de responsabilités.

Une Angleterre à surveiller

L’Angleterre version Steve Borthwick aligne une équipe expérimentée, avec Maro Itoje capitaine et Marcus Smith en 10. La bataille devant s’annonce intense, notamment entre Ben Earl et Josh van der Flier.

Les Anglais sortent d’une année mitigée (5 victoires en 12 matchs), mais ils restent l’une des rares équipes à avoir battu l’Irlande récemment, lors du dernier Tournoi. Un faux départ à Twickenham compliquerait sérieusement les ambitions irlandaises.

Un match qui donne le ton

Ce premier match est bien plus qu’une simple entrée en matière : il pourrait conditionner tout le Tournoi. Une victoire à Twickenham poserait l’Irlande en favori incontestable. Une défaite, en revanche, ouvrirait un paquet de questions, notamment sur le poste d’ouvreur et l’adaptation du staff.

Rendez-vous samedi 1er février pour voir si l’Irlande peut encore imposer sa loi sur le rugby européen.

whatsapp image 2024 07 31 at 09.08.32

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO