À quelques journées de la fin du championnat, Nevers renforce sa première ligne avec l’arrivée du pilier Hugo Ndiaye, prêté par le Stade Français. Un renfort express pour terminer l’exercice en Pro D2.
Un joker médical bienvenu
Touché par une série de blessures à droite de la mêlée, l’USON Nevers avait besoin de renfort. Le club a donc fait appel à Hugo Ndiaye, 24 ans, qui arrive en prêt jusqu’à la fin de la saison en tant que joker médical. Un profil solide (1m83 pour 120 kg), déjà apparu à onze reprises cette saison sous le maillot parisien, dont huit en Top 14.
Même s’il n’a été titulaire qu’une seule fois, son passage en Champions Cup et son temps de jeu cumulé (279 minutes) montrent qu’il a su se faire une place dans la rotation d’un club du Top 14.
✍️ Bienvenue à Hugo Ndiaye, pilier du Stade Français, qui rejoint l'équipe dès aujourd'hui en tant que prêt jusqu'à la fin de cette saison ! 🔥 pic.twitter.com/sKOx233Spd
— USON NEVERS RUGBY (@usonneversrugby) April 7, 2025
Concurrence relevée à Paris, ouverture à Nevers
Le joueur formé à Provence Rugby (de 2014 à 2018 chez les jeunes) a dû composer avec la grosse densité au poste au Stade Français, entre Paul Alo-Emile, Giorgi Melikidze ou encore Moses Alo-Emile. Résultat : pas simple de gratter du temps de jeu. Ce prêt à Nevers lui offre un bol d’air et une vraie opportunité de se montrer, dans un club qui vise encore une place dans les six premiers.
Nevers, de son côté, fait face à l’absence prolongée de Cleopas Kundiona et Farai Mudariki, ses droitiers habituels. L’arrivée de Ndiaye, même en dernière ligne droite, tombe à pic.
Provence Rugby en ligne de mire
Ce passage à Nevers ne sera qu’une parenthèse : Hugo Ndiaye s’est déjà engagé avec Provence Rugby pour la saison prochaine. Il retrouvera donc le club où tout a commencé. Mais avant ça, il aura quelques semaines pour s’imposer à Nevers, aider le collectif à tenir la barre, et pourquoi pas accrocher les phases finales.
Un challenge court, mais intense, pour un joueur en quête de continuité et de responsabilités.
Source : Le journal du centre

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO